« L’avenir du livre à l’heure de la numérisation » a été le sujet du débat lors de la table ronde qui a regroupé hier, au centre El Moudjahid, des spécialistes et des professionnels du livre, dont le professeur Mohamed Ibarrisan représentant de l’EEPAD, qui a évoqué la numérisation au sein des écoles. Ce nouveau projet a pour but d’aider les bacheliers a réviser. « Près de 20 000 élèves des classes de terminale et moyens ont préparé leurs examens à travers les 3 000 exercices qui ont été présentés sur le net », a annoncé M. Ibarrisan.
Ce nouveau projet « Un cartable électronique pour chaque enfant » qui a débuté depuis 3 ans, va changer le rôle du livre dans l’éducation et ce, pour pouvoir réaliser des écoles numériques en Algérie. A l’heure actuelle, « il y a un million d’ordinateurs pour les élèves dans les écoles » a ajouté M. Ibarrisan avant de souligner la nécessité de numériser l’enseignement dans notre pays, puisque ce dernier permettra d’augmenter le taux de réussite de même que le livre aura plus de chance d’être protégé en numérique qu’en manuscrit.
25 000 DA est le prix de ce petit ordinateur mis à la disposition des élèves de toute catégorie sociales, et ce, dans l’espoir d’atteindre les pays développés dans le secteur de l’éducation, puisque c’est l’un des objectifs de ce programme de la numérisation du manuel scolaire.
En outre, la numérisation des bibliothèques a apporté une très bonne expérience, puisque « plus de 500 000 titres sont numérisés dans les bibliothèque » a déclaré le professeur Tirar de l’Institut de bibliothéconomie d’Alger, avant de révéler le charme de tenir un livre dans les mains et de lire son contenu dans toutes les langues, français, arabe et même tamazight qui ne se trouve pas sur le Net.
Et dans le même support,
M. Ibarrisan a lié l’absence de l’amazighité sur les aspects d’écriture de cette dernière, puisque, elle s’écrit en athan, arabe et tifinagh.
L’internet reçoit de plus en plus d’abonnés, dont 6000 Algériens sont branchés à l’heure actuelle sur des sites divers. Ainsi donc, la numérisation du livre gagne du terrain, alors que le livre perd des lecteurs chaque jour ; le livre classique est dominé par la numérisation à cause de sa cherté. La numérisation sera-t-elle globale dans notre pays ? Seul, l’avenir nous le dira
Ouerdia Sait