Les fonctionnaires de la DSP de Bouira entrés en grève illimitée mardi dernier, ont tenu à réagir suite à notre article intitulé “Malaise à la DSP” paru en date du 23 juin. D’emblée, les grévistes syndiqués tiennent à dénoncer « la liste de pointage qui comporte 24 noms au lieu des 52 fonctionnaires». “Une mesure jugée discriminatoire et qui semble-t-il serait à l’origine de ce conflit”. A propos de la section syndicale qui n’est pas reconnu par le DSP pour »vice de procédure », les membres de cette section affirment que »le DSP ignore qu’une section syndicale existait depuis 1992. » Concernant l’acquisition d’un scanner pour l’hôpital de Bouira, les syndicalistes déclarent, documents à l’appui, que »la décision d’inscription du scanner a été délivrée en décembre 2006, du temps du Dr Idris Khodja Hadj (ex DSP ndlr) et que le marché a été réalisé par des fonctionnaires aujourd’hui mutés ou suspendus. »
La récente déclaration suivie d’une pétition des fonctionnaires et des cadres de la DSP qui organiseront demain “un sit-in de protestation de 10 minutes pour attirer l’attention des autorités à tous les échelons sur la situation délétère, malsaine et ô combien contraignante qui prévaut au sein de notre institution, demeure une action qualifiée de ‘sans grand crédit car plusieurs signataires sont des détachés à la DSP”, nous explique-t-on et si »le DSP prétend ignorer l’initiative de ce groupe de travailleurs, il y a dérapages, actes irresponsables et utilisation des sceaux officiels de la DSP par des individus détachés non affiliés à cette structure à l’instar de monsieur le DSP. » La justice doublement saisie par l’administration et par les syndicalistes dans plusieurs affaires ne manquera pas de faire la lumière sur cette affaire qui entache sérieusement le secteur de la santé.
H. B.