Les écoles en fête

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Les fêtes de fin d’années sont de nos jours, devenues courantes, dans les établissements scolaires. Faute de budget, comme toujours, pour ce genre de manifestations, ce sont les parents d’élèves qui prennent en charge l’achat de cadeaux et les frais inhérents à l’inévitable collation. Les associations de parents d’élèves de Akkar et Ouaghzen, deux établissements du cycle primaire, dépendant de la commune d’Aïn El Hammam, ont choisi le dernier jeudi du mois de juin pour créer une ambiance de fête dans les écoles de leurs enfants. Les récompenses des lauréats de l’examen de première année moyenne est ainsi saisi comme prétexte afin de rassembler tous ceux qui contribuent à la vie de l’établissement. A Ouaghzen, comme à Akkar, des cadeaux ont été remis aux admis de cinquième année ainsi qu’à l’ensemble des petits de la classe préscolaire alors que pour les autres niveaux, le choix s’est porté sur les trois “meilleures moyennes” de chaque classe. Une fois n’est pas coutume, les parents n’ont pas tari d’éloges envers les enseignants. Journée de cadeaux oblige, les maîtres et les chefs des deux établissements ont eu droit, comme leurs élèves, à des présents, en signe de gratitude pour les efforts qu’ils ont consentis durant l’année scolaire. Bien que symboliques, ces gestes ont eu un effet galvanisant, à en juger par la mine affichée par l’ensemble du personnel enseignant, ils ne peuvent qu’être ravis, eux qui sont habitués à travailler dans l’ombre et qu’on cite pour une fois.

Côté animation, la palme revient à Ouaghzen qui a mis le paquet avec la troupe de théâtre pour enfants, venue d’Aghbalou suivie par le duo “Ali dh Ouali” de la chaîne II, de la radio nationale. Toujours dans ce domaine, à Akkar, on a plutôt préféré donner la parole aux élèves qui ont présenté La cigale et la fourmi, Le Petit Prince et le renard, Le Petit chaperon rouge et un dialogue sur l’environnement. Il est souhaitable de voir ce genre de rencontre en présence de tous les élèves et de leurs parents. Cela permet aux premiers de voir l’école autrement et aux seconds de s’imprégner de la réalité des établissements scolaires au contact des enseignants. L’objectif des uns et des autres n’est-il pas l’avenir de ces chérubins ?

A. O. T.

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