L’aventure menée sur le large a pris fin, pour les quatre personnes qui ont été retrouvés mort, lundi dernier, sur une plage prés de Cadix, en Andalousie au sud de l’Espagne.
Ainsi, la Garde civile espagnole qui a trouvé ces quatre corps sans vie d’immigrants clandestins a pu secourir quatre autres, dont un se trouvant dans un état grave, selon les propos de la sous-préfecture de cette ville. Ces quatre personnes (deux hommes et deux femmes) décédées étaient d’origine marocaine. Elles ont été retrouvées près d’une embarcation en bois qui s’était encastrée dans des rochers près des plages de la localité de Barbate (Cadix). Par ailleurs, cette embarcation sur laquelle pourraient voyager « entre 30 et 40 personnes » a été localisée très tôt ce matin, par une patrouille de la Garde civile. Un vaste dispositif de recherche a été aussitôt mis en place avec la participation de la Croix-Rouge, de la police et des secours maritimes pour tenter de repêcher d’autres corps.
La jeunesse algérienne, marocaine, ou bien africaine se lance toujours dans cette aventure qui dont la quasi-totalité des cas se termine par un drame. Aujourd’hui, un total de 1 401 immigrants clandestins sont parvenus à atteindre les côtes andalouses depuis janvier 2009, dont 233 durant la première quinzaine du mois de juin, selon des statistiques fournies par la presse locale. L’année 2008 a enregistré, quant à elle, l’arrivée de 3 017 immigrants clandestins principalement à Almeria, Cadix et Grenade contre 3 748 en 2007. Des chiffres qui nécessitent une intervention d’urgence de la part de l’état pour empêcher ce phénomène de prendre de l’ampleur.
Ouerdia Sait