Tizi-Ouzou a eu chaud, après l’annonce d’un cas suspect de grippe porcine dans la wilaya. Finalement cela s’est avéré être une fausse alerte puisque les tests faits sur le jeune émigré de Aïn Hammam, qui venait juste d’entrer du Canada, ont essuyé d’un revers de la main tous soupçons. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucun cas avéré de grippe porcine n’est enregistré à Tizi.
N’empêche que celle-ci est sur ses gardes, d’autant que cette pandémie s’est fait signalée dans d’autres régions du pays. En effet, selon des services sanitaires de la wilaya, les moyens de lutte contre cette maladie sont disponibles en quantités considérables. En outre, une cellule de lutte a été mise sur place et ce depuis le mois de mai dernier. Toutes les dispositions ont été prises en prévision de la saison estivale durant laquelle Tizi accueille un nombre impressionnant d’émigrés. Pour les services concernés justement, la capitale de Djurdjura est la région la plus exposée au risque de la grippe porcine.
Cela dans le sens que Tizi compte des milliers d’émigrés qui s’y rendent chaque été.
Les mêmes services se veulent toutefois rassurants, puisque les moyens existent pour contrecarrer cette pandémie qui n’a épargné pratiquement aucun pays à travers le monde.
Le plus rassurant dans la chose est que cette grippe n’est pas forcément mortelle. D’ailleurs, les deux cas avérés, enregistrés en Algérie, il y a quelques jours, sont aujourd’hui guéris et ont quitté l’hôpital après avoir reçu les soins nécessaires. Les médecins insistent à ce qu’à la moindre suspicion, le patient doit se faire examiné.
Cela dit, la rue de Tizi reste à l’écoute de ce que fait cette maladie à travers le monde. Il ne se passe pas un jour sans qu’on enregistre plusieurs nouveaux cas.
Tizi est certes épargnée, mais elle est toutefois sur le qui-vive, c’est en somme le moins que l’on puisse dire.
M. O. B.