Le «qui tue qui ?» a la peau dure

Partager

On ne s’attendait pas à de telles accusations, 13 ans après les faits ? L’affaire de l’assassinat des moines de Tibéhirine, dans la région de Médéa en 1996 refait, encore une fois, surface afin de disculper les islamistes armés des crimes odieux. Pourtant, le GIA avait revendiqué, quelques jours après, cet assassinat. A cela s’ajoute la barbarie avec laquelle les sept moines avaient été tués, portant sans l’ombre d’un doute, le cachet du Groupe islamique armé.

Les faits sont têtus, que cherche-t-on derrière cette cabale contre l’ANP, montée de toutes pièces par les tenants du «qui tu qui ?». Après l’échec cuisant de leurs tentatives de soumettre la République au diktat des islamistes et de leurs sponsors politiques, réunis à San’t Egidio, l’on assiste pantois à un retour d’écho auprès de ces mêmes cercles.

Le «qui tu qui ?», qui a fait son petit bonhomme de chemin pendant que les forces de sécurité, tous corps confondus, les Patriotes, certains démocrates, la résistance citoyenne, bravaient l’épée des islamistes et même la propagande menée contre la résistance par ces cercles occultes, revient encore une fois à la charge pour imposer sa vision de la future Algérie. La décision salutaire prise par des hauts responsables algériens d’arrêter le processus électoral, devant aboutir à l’instauration pure et simple d’une République théocratique, en 1992, la lutte sans relâche menée par la République contre les hordes terroristes islamistes, aboutissant à une défaite militaire de l’islamisme ont pu, grâce à des sacrifices, épargner la disparition de l’Algérie !

Ces cercles, qui exhument une aussi scabreuse affaire de remise en cause du caractère républicain de l’institution militaire, confondent allégrement l’essence même de la réconciliation nationale. Pour ces adeptes du projet de Ali Benhadj, la réconciliation nationale est synonyme d’abdication de la République et d’impunité pour les criminels. Ceci dit, la main tendue de l’Etat envers les égarés islamistes, la démission du discours anti-intégrisme sont l’équivalent d’une victoire de l’hydre terroriste.

Nonobstant les multiples tentatives de mettre l’Algérie au ban de l’histoire, les moults essais pour blanchir les véritables criminels de leur barbarie, l’on assiste exaspérés à une recrudescence du discours pro-fanatiques, après une guerre de plusieurs années contre l’Algérie. L’on se souvient aussi de l’attentat au boulevard Amirouche qui a coûté la vie à des dizaines d’Algériennes et d’Algériens et que les militants politiques du FIS, à leur tête, Anouar Haddam, avaient revendiqué, alors qu’ils étaient en réunion avec leurs « amis » politique à Rome. Les signataires de ce contrat, le moins que l’on puisse dire, provocateur de par son atteinte gravissime au combat de l’Algérie contre son ennemi islamiste, vise essentiellement à mettre à genoux la résistance algérienne, en procédant à la disculpation du monstre islamiste de ces crimes, en les imputant aux services de sécurité.

Le FLN de Mehri, le PT, le FFS, Ennahda de Djaballah, les militants du FIS en exil, la communauté religieuse à Rome, ainsi que les partisans du «qui tue qui ?», en Europe, notamment à l’intérieur de l’Internationale Socialiste, épaulés par les Souaïdia, le MAOL…ayant réalisé des fortunes avec ce créneau commercial, doivent répondre de leur forfait devant les tribunaux algériens.

M. Mouloudj

Partager