Travaillant en collaboration avec Lyès Chemali au Carré d’Arts, Nouredine Boukhiar est loin d’être un débutant dans l’enseignement et même la pratique de la musique puisqu’il a exercé dans différentes Maisons de jeunes depuis 1987, a arrangé des produits et formé des musiciens, avant de se retrouver au CSP d’Ighil Ouazzoug (Bgayet). Il a bien voulu se confier à La Dépêche de Kabylie : « En toute franchise, cela me fait vraiment quelque chose d’obtenir un résultat pareil dans un concours national. D’autant plus que les autres villes d’Algérie disposent de beaucoup d’écoles de musique et de moyens dans des infrastructures adéquates. Ce qui n’est pas le cas pour la ville de Bgayet. En ce qui me concerne, c’est bien la première fois que j’exerce dans une véritable école de musique. Ailleurs, le sempiternel problème de moyens se pose. En tout cas, je sens que je ne me suis pas sacrifié pour rien, surtout que Le Carré d’Arts n’a ouvert ses portes que depuis trois années, plus exactement en novembre 2006. De plus, je tiens à vous informer qu’avec le nombre d’élèves que nous avons, nous sommes capables de participer à une tradition annuelle comme un festival de musique classique universelle. Je crois même qu’il en est question et que c’est un projet de la Maison de la culture Taos Amrouche de Bgayet. En tout cas, j’espère bien que cela se concrétisera ».
Propos recueillis par A. S.