Les habitants du village de Targa Ouzemour dans la commune de Béjaïa sont confrontés à une situation pour le moins insupportable. Dans plusieurs requêtes adressés aux responsables locaux, toutes directions confondues, ils réclament pour résumer, de meilleures conditions de vie. Des revendications, somme toute, légitimes allant de la réhabilitation du réseau routier, de la dotation de leur quartier de bacs à ordures en passant la réalisation d’une canalisation pour le drainage des eaux pluviales, assurer un ramassage scolaire pour leur progéniture durant la prochaine rentrée scolaire et le raccordement de la cité Matoub au réseau de gaz naturel. comme cette saison de grandes chaleurs génère une perturbation en matière d’alimentation en eau potable, les habitants de Targa Ouzemour demandent également le renforcement du château d’eau de leur localité. Un renforcement, estiment-ils, qui sera matérialisé par la réalisation d’un deuxième châtea-d’eau qui viendra en appoint pour satisfaire aux besoins de la population qui a quadruplé, notent-ils, dans une correspondance adressée au P/APC de Béjaïa, ces dernières années. Durant la saison hivernale, révèlent-ils, la localité de Targa Ouzemour est confrontée à un réel danger d’inondation avec la montée des eaux de l’Oued Tala Oumalou, d’où suggèrent-ils, l’urgence d’engager des travaux pour la canalisation de cet oued. Selon des membres de l’association “Assirem” dudit quartier, plusieurs entrevues avec les responsables locaux ont eu lieu par le passé pour justement leur faire part des problèmes auxquels sont confrontés les habitants. Lors de l’une de ces rencontres, se rappellent-ils, le vice-président chargé des travaux et de l’aménagement du territoire dans la commune de Béjaïa leur aurait promis de descendre sur le terrain, lui et les services techniques de l’APC pour “dégager les solutions nécessaires”. Aujourd’hui, regrette-t-on, aucun responsable n’est venu au quartier pour s’enquérir de la situation peu reluisante des habitants. Cela, soutient-on, en dépit des multiples requêtes que l’association socioculturelle “Assirem” leur a dressé afin de répondre par la positive aux doléances des citoyens. Pour les membres de ladite association cette position de non-recevoir qui a été signifiée jusque-là aux habitants de Targa Ouzemour sonne comme un mépris à leur égard.
B. B.
