La ville de Tizi-Ouzou a vécu la soirée de mercredi dernier au rythme du festival arabo-africain de danse folklorique.
D’aucunes auront remarqué, à l’occasion, que les familles tizi-ouzéennes se sont rapidement accoutumées aux animations nocturnes, puisqu’elles envahissent massivement le stade Oukil-Ramdane où est tenu l’essentiel des spectacles.
Peu avant 20h, les premières grappes de familles se sont déjà formées sur les gradins. Pourtant, la soirée ne commence qu’a 21h, mais peu importe, le rendez-vous est si attendu qu’il ne fallait le rater sous aucun prétexte, à plus forte raison que c’est l’immense Lounis Aït Menguellet qui en sera la vedette.
De fait, et avant d’écouter les impérissables chansons du poète, les centaines de spectateurs ont dû patienter jusqu’à ce que les troupes de l’Irak, de l’Afrique du Sud et de Mostaganem aient fini leur prestation sur scène.
Comme à chaque apparition publique, Lounis fut accueilli par les honneurs. A peine a-t-il gratté sa guitare que quelques inconditionnels ont déjà sombré dans l’hystérie. De tube en tube, de succès en succès, Aït Menguellet a savemment revisité son répertoire au grand bonheur de ses fans. Tour à tour, les éternelles Thelt Yam Dhi Lâamriw (trois jours de ma vie), A Djamila, A zine Arkak, Ardjigh et les autres ont eu une saveur exceptionnelle grâce à la voix toujours aussi tendre, toujours aussi fraîche de Lounis, qui plus d’une heure durant, a régalé ses fans, ses hôtes… et même ceux qui ne voulaient pas vraiment l’écouter !!!
Ahmed. B
