Intervenant hier lors d’une conférence de presse animée, hier, à Alger, le P-DG d’ArcelorMittal Algérie, Vincent le Gouïc, a démenti les rumeurs d’un éventuel licenciement massif au sein du groupe. “Pour le moment, on exclut de recourir à un plan de licenciement des 7 200 salariés du complexe.” Sur un autre volet, M. le Gouïc a indiqué que “le groupe avait investi 12 millions de dollars pour le renforcement des capacités de production du complexe d’El-Hadjar”. Selon lui, cet investissement porte sur “l’acquisition de trois nouveaux convertisseurs”. De son côté, le représentant des travailleurs du complexe, Smaïl Kouadria, a indiqué à la presse que l’accord signé la semaine dernière avec la direction de l’entreprise permettra une augmentation de 35% de la rémunération des travailleurs : salaire et indemnités. Rappelons qu’ArcelorMittal Algérie a traversé une crise sans précèdent relative au dispositif du partenariat. Le conflit est venu s’ajouter à un climat déjà tendu qui prévaut au sein du complexe sidérurgique. Avec une production annuelle ne dépassant pas les 1,2 million de tonnes d’acier, ArcelorMittal Algérie se classe au dernier rang des usines du groupe de Lakshmi Niwas Mittal. Notons qu’un accord collectif avait été signé le 7 juillet dernier, pour mettre fin à une grève déclenchée par les salariés suite à l’annonce du groupe d’un plan de départ, crise économique oblige. Ce plan de départ concernait des centaines de salariés de l’usine qui avaient entamé la grève dès que le communiqué avait été rendu public. Les syndicats et les responsables d’ArcelorMittal Algérie avaient finalement trouvé un terrain d’entente.
Hacène Merbouti