La Dépêche de Kabylie : Quel est votre avis sur l’organisation de ce championnat ?
Mohamed Fillali : L’organisation est parfaite et la wilaya de Béjaïa a des traditions dans ce domaine, la compétition se déroule le plus normalement du monde et aucune réclamation n’est signalée.
Y a-t-il émergence de nouveaux jeunes talents ?
On découvre de nouveaux talents chaque saison surtout dans les catégories des benjamins et minimes, et d’après les résultats que nous disposons, nous avons de très bons minimes.
Peut-on connaître la politique de la FASS pour la promotion de la discipline au niveau scolaire ?
Nous avons programmé un séminaire pour le mois de septembre prochain où il sera question de la création des écoles sportives en espérant qu’avec ce projet, on va donner un nouveau souffle au sport scolaire et pouvoir dénicher de grands champions dans un proche avenir.
Les wilayate qui disposent de viviers, comme Alger, Béjaïa et Bordj, dominent la discipline, donc nous allons cibler d’autres wilayate qui disposent de bons athlètes pour travailler en collaboration avec eux.
Quelle est la part de la wilaya de Béjaïa dans ce projet ?
Notre programme n’a pas de wilaya spécifique et toutes les régions tireront profit mais à la fin du séminaire, on aura une vision plus claire sur les projets de la fédération.
Quel est l’apport du sport scolaire sur le civil ?
Le sport scolaire est un sport de masse mais malheureusement, nous manquons énormément de cadres sportifs.
La solution est de signer des conventions avec les différentes fédérations pour nous affecter des entraîneurs qui travailleront dans le scolaire.
Donc, d’après votre analyse, nous pouvons dire que le problème actuel du sport scolaire est le manque de cadres ?
C’est la réalité du terrain, et nous manquons énormément de cadres spécialisés, surtout dans certaines wilayate où l’athlétisme est inexistant au niveau scolaire sans oublier les querelles, malheureusement elles existent au niveau de certaines régions.
Quel est l’avenir du sport scolaire en Algérie ?
La fédération a bien pensé en installant les différents pôles de développement avec des programmes très riches, mais la seule solution qui peut améliorer le niveau du sport scolaire actuellement est de signer des conventions avec les ligues spécialisées. Je suis très optimiste pour l’avenir car c’est toujours le sport scolaire qui alimente le civil.
Entretien réalisé par Zahir Hamour