Accompagné des autorités locales et des responsables de l’Organisation des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou a effectué avant-hier une visite d’inspection dans la daira de M’chedallah qui coïncide avec l’anniversaire de la mort du chahid, le colonel Mohamed Salah Zamoum, tombé au champ d’honneur le 20 juillet 1959 au lieu-dit lzerouél dans la commune de Saharidj. sont incluses dans le programme de sa visite l’inauguration du musée du chahid, une ancienne caserne de la gendarmerie de l’ex-Maillot (actuelle M’chedallah) qui a bénéficié d’une opération de rénovation, l’inauguration de la maison du ârch Imchedallen à Saharidj et enfin le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied de la stèle du chahid suscité au lieu dit Thissighit, à proximité du village d’Ath-Hamad, au nord du chef-lieu de la commune de Saharidj. La visite a été clôturée par une conférence-débat animée par plusieurs officiers de l’ALN dont le colonel Abdellah Dellys, un fils de la région qui, dans un mouvement de colère, a mis en garde contre l’éventuelle mutation de l’actuel wali comme colportée par la vox populi depuis un certain temps. Un avertissement fort applaudi par une foule nombreuse. C’est un passage qui a volé la vedette au déroulement de la cérémonie au point de mettre le wali dans la gêne. Le premier responsable de la wilaya ne voulait apparemment pas que soit déviée de son objectif la conférence, mais que pouvait-il contre une foule surchauffée par la simple évocation de sa mutation ? D’autres officiers de l’ALN de la Wilaya III historique se sont succédé au micro pour retracer un bref historique de la région. A noter la présence des membres de la famille du chahid à cette cérémonie qui a été clôturée par un déjeuner au lycée de Saharidj offert par le P/APC et auquel ont pris part toutes les délégations qui ont accompagné le secrétaire général de l’ONM et cela après la remise des prix aux lauréats des différents examens dans la commune. Pour rappel, la stèle érigée en l’honneur de cet officier supérieur de l’ALN a été inaugurée en 1992 par le chef du gouvernement de l’époque, Sid Ahmed Ghozali.
Oulaid Soualah