Après avoir observé des grèves et des sit-in devant les directions de l’éducation de wilaya pour exiger leur classification à la catégorie 10 et la possibilité de promotion au poste de surveillant général après une certaines ancienneté, cette coordination, qui active sous la bannière du Syndicat national des travailleurs de l’éducation, vient de décider d’une grève de quatre jours à partir du premier jour de la rentrée scolaire, c’est-à-dire le 12 du mois de septembre avec l’observation de sit-in devant la Direction de l’éducation.
Selon la déclaration du Bureau national de la coordination, ces actions seront cycliques et interviendront une fois par mois avec des sit-in non seulement au niveau des directions de l’éducation mais aussi devant le siège du ministère de l’Enseignement.
Ces décisions ont été prises lors de la réunion du 14 du mois en cours et ayant regroupé les représentants de pas moins de 32 wilayas et l’ensemble des adjoints d’éduation ont été appelés à adhérer à ce principe.
C’est la raison pour laquelle le Bureau de coordination de la wilaya de Béjaïa a tenu une réunion dans un établissement scolaire de la station balnéaire de Tichy durant toute l’après-midi de lundi pour adopter ces décisions nationales.
“Certains de nos camarades ont même demandé à faire des actions plus importantes et contraignantes pour exiger la satisfaction immédiate de nos revendications, mais nous avons refusé et préféré nous en tenir aux décisions prises par les présents lors de la réunion tenue à Alger”, dira le secrétaire général du bureau de wilaya de Béjaïa, Laïd Hellal. Selon les rédacteurs de la déclaration de la coordination nationale, cette décision a été prise, après avoir privilégié précédemment la voie du dialogue, qui n’avait d’ailleurs pas abouti, suite à l’absence de suites aux travaux présentés par les commissions mixtes ayant regroupé les représentants des adjoints de l’éducation et ceux du ministère de l’Enseignement.
Jusqu’à quand continuera-t-on au niveau du secteur de l’éducation à faire des grèves au détriment des élèves ?
A. Gana