Khelifa Lamia :  »On peut toujours pratiquer le sport même à un âge avancé »

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La Dépêche de Kabylie : Présentez-vous à notre journal ?

Je m’appelle Khelifa Lamia, née et résidente à El-Kseur, j’ai 23 ans et je travaille comme secrétaire dans un établissement. Je suis ceinture noire première Dan de judo depuis la saison sportive 2007/2008, je suis en stage en tant qu’arbitre de wilaya et entraîneur.

Comment et pourquoi avez-vous choisi le judo ?

C’est la magie de cette discipline qui m’a ensorcelé. En date de septembre 2003, je me suis inscrite à l’USAMK pour pratiquer l’aéro-Gym d’une part et enlever le surplus de mon poids qui n’était pas loin des 100 kgs et d’autre part améliorer mon état de santé physique et mental. Cette discipline a une très grande réputation à El-Kseur, elle a obtenu de très bons résultats.

C’est à force de travailler avec les filles pratiquantes le judo que je me suis émerveillée pour cette discipline et la magie des projections spectaculaires auxquelles je ne pouvais résister surtout la méthode et la langue japonaise. Un jour j’ai demandé à maître Ouaret si je pouvais pratiquer le judo à mon âge avancé ? Il ma répondu avec une phrase qui m’a marquée à jamais.

Que vous a-t-il répondu ?

Il ma dit que rien n’est impossible pour celle ou celui qui a le vouloir et le pouvoir d’acquérir un savoir. Le savoir est un droit, et par expérience, lui aussi a commencé le judo à un âge avancé. C’est comme ça que je me suis reconvertie dans cette discipline honorable et je suis très heureuse de faire carrière dans cette famille du judo.

Avez-vous participé à des compétitions régionales et nationales ?

Oui, même plusieurs fois, mais malheureusement cette saison 2008/2009, je me suis blessée au genou gauche durant un combat avec un partenaire lors d’un entraînement de préparation, je me suis même fait opérer du ménisque, actuellement je suis en rééducation, j’espère faire de meilleurs résultats lors de la saison prochaine

Qu’est-ce que vous avez à dire à Maître Ouaret ?

Je préfère ne rien dire parce que tout ce qu’il a fait depuis 35 ans au judo communal, daïra, wilaya, et national ne pourra jamais être dit en quelques paroles.

On vous laisse le soin de conclure…

je remercie votre journal de m’avoir donné l’occasion de me faire connaître auprés de vos lecteurs, mes remerciements à mon père et à ma mère qui m’ont facilités la tâche pour pratiquer le judo et mes frères et sœurs qui m’encouragent chaque jour, sans oublier maître Ouaret, le monument incontestable du judo algérien, mes partenaires de l’école U.S.A.M.K, garçons et filles, pour m’avoir aidé à pratiquer le judo, je salue mon patron qui m’autorise à m’absenter pour participer à des compétitions de judo.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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