Si le réseau routier aussi bien communal que dans les villages s’améliore de jour en jour dans cette municipalité rurale, il reste tout de même des hameaux qui sont toujours enclavés.
Dans le programme de développement communal, deux pistes sont inscrites soit pour aménagement soit pour le revêtement. A commencer par la piste de la RN25 vers le hameau Bouzizi. “Les habitants de ce hameau ont longtemps souffert. Nous l’avons inscrite dans les PCD pour aménagement”, nous avait déclaré le maire d’Aït Yahia Moussa. Finalement, cette dernière a été aménagée. “Nous remercions les autorités qui ont enfin pensé à nous. Nous ne pouvions même pas évacuer un malade”, nous a fait savoir un habitant du dit hameau. Une autre piste d’une distance de huit cent mètres ouverte en 1948 à Ath Houalhadj, a été elle, aussi inscrite. En plus de son aménagement est prévu son revêtement. “C’est une revendication qui revient dans toutes les doléances des villageois”, nous a appris un élu. Cette piste a été confiée à une entreprise. La troisième est celle qui passe sous le parc communal pour arriver jusqu’à la cité Rabets.
En tout cas, ces trois opérations, même si elles sont de moindre importance, elles rentrent dans le désenclavement des hameaux et villages d’Aït Yahia Moussa. Les efforts consentis en matière d’amélioration des infrastructures routières dans les PCD ou encore dans les PSD sont toujours en cours, notamment les revêtements en béton bitumineux inscrits pour les villages touchés par les incendies. Il est attendu dans quelques années de relier le chef-lieu au village de Tafoughalt, l’un des plus importants villages de la commune, avec l’ouverture d’une route du village en passant par Amalou Zidhouth que le comité Taduklit a exigé aux responsables de la DTP juste au cours des deux jours où les citoyens avaient fermé la mairie et la RN25.
Amar Ouramdane