Six villages en attente d’assainissement

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Si le réseau routier a bénéficié de réfections, d’aménagements et de revêtements, il n’en est pas de même pour l’assainissement. Jusqu’à aujourd’hui, il reste encore des villages, où il n’existe pas de réseau si bien que les citoyens sont contraints de recourir à des fosses pour évacuer leurs eaux usées. Selon le maire de cette municipalité, de nombreux villages ont bénéficié d’opérations de ce genre tels Ath Sidi Maâmar, Imazgharène et bien d’autres. “Nous avons lancé une étude qui touchera six villages. Je crois qu’après adoption, le problème d’assainissement ne se posera plus dans notre commune”, nous a confié M. Amar Arib, en sa qualité de président d’APC. Tout comme tout ailleurs, à Frikat, les autorités locales interviennent pour aider ceux qui peuvent réaliser des extensions individuelles quand cela s’impose. Notre interlocuteur nous a répondu que son exécutif œuvre dans le sens de mettre à la disposition du citoyen tout ce dont il a besoin pour vivre dans une salubrité totale. “Les routes, l’AEP et l’assainissement sont nos préoccupations quotidiennes” a-t-il ajouté. Dans cet ordre d’idées, il faudra signaler que cette municipalité a bénéficié dans le programme de la direction de l’action sociale d’opérations de curage de ces réseaux. “Certes, notre village a eu un projet d’assainissement, mais je déclare que les travaux ne sont pas réalisés dans les normes.

D’ailleurs, nous sommes intervenus pour exiger qu’ils soient refaits”, a insisté un membre du comité d’Imazgharène, le plus grand village de cette commune. Si notre interlocuteur a fait cette remarque, c’est pour dire que, parfois, l’argent alloué à des opérations diverses est mal géré quand des entreprises manquent d’expérience.

Enfin, le maire a évoqué aussi l’aménagement urbain qui, a-t-il dit, n’a bénéficié d’aucune opération même si toutes les études techniques ont été faites et présentées aux différents comités de daïra et de wilaya.

Amar Ouaramdane

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