Treize associations sportives et plus de 3000 pratiquants

Partager

Près de 3000 jeunes filles et garçons sont inscrits dans différentes associations sportives et pratiquent d’une façon régulière un sport au niveau de la daïra de M’chedallah, soit un taux de 2,5 pour une population de plus de 120000 habitants.Pour cela, 13 associations sportives sont actives à travers les six communes que compte M’chedallah, à savoir, M’chedallah (ex-Maillot) commune mère, Chorfa, Aghbalou, Taourirt, Ahnif et Saharidj. Une dizaine de disciplines au total sont pratiquées, selon les goûts et les préférences de chacun. On trouve entre autres, le foot, le hand, le judo, le karaté-do, le taï-jitsu, et yoseikan-budo, le tennis de table, la lutte et le kung-fou. En matière d’infrastructures, presque toutes les communes disposent d’au moins une aire de jeux. Trois communes disposent de terrains combinés avec M’chedallah, 3 terrains, Chorfa et Saharidj avec un seul terrain chacune. Comme on trouve aussi une salle OMS d’envergure nationale à M’chedallah, une salle au lycée Nasr Eddine, et 2 salles polyvalentes à Saharidj et à Takerboust. Quant aux objectifs assignés à ces associations et au sport en général, on note la meilleure prise en charge des athlètes sur le plan physique et moral, en vue de leur assurer une meilleure insertion sociale. La préparation ultérieure d’un citoyen utile, productif et apte à affronter la vie sur tous les fronts, en collaboration bien sûr avec d’autres organismes, tels que l’école, les centres de formation, les maisons de jeunes, les centres culturels et différentes autres associations. A défaut, le jeune se retrouvera dans la rue seul face à une multitude de dangers que le guettent de toutes parts. On cite la drogue, la prostitution, la toxicomanie, la délinquance, le sida, pour ne citer que ça. Quant à la réalité sur le terrain, le conseil pédagogique chargé du sport au niveau de la daïra, M. Saoudi Hocine, avoue que les résultats existent et sont plus que satisfaisants. “On a des champions dans toutes les disciplines, et on peut dire même qu’on est les meilleurs à l’échelle de la wilaya, avec le peu de moyens dont disposent nos associations”, nous dira-t-il, avant de continuer : “Bon nombre de ces associations souffrent rudement du problème financier. Des subventions octroyées par l’Etat à cet effet, ne peuvent couvrir tous les frais annuels qui sont nombreux. Chaque association doit verser à la ligue correspondante les frais de participation, payer les licences et l’assurance des athlètes, et bien sûr, les autres frais d’équipements, la restauration et le transport. On dit souvent, d’ailleurs, que l’argent est le nerf de la guerre”. Parmi les autres contraintes qui entravent le travail de ces associations, c’est le manque de rénovation des infrastructures existantes et le déficit de cadres spécialisés, dont le nombre actuellement est de six.Aussi, il faut signaler le bon travail de profondeur que fait le bénévolat à M’chedallah et les contributions des particuliers.Enfin, disons qu’il est temps de revoir la politique nationale sportive et la gestion des associations, et ce, afin de mieux prendre en charge cette masse de jeunes, très exigeante ces derniers temps. C’est la meilleure façon de faire barrière aux fléaux sociaux qui ne cessent de ronger notre société. Ce mal qui a franchi les grande villes pour gagner “Tudrin n nagh”. Le sportif demeure le seul partenaire et représentant de la jeunesse qui porte, qui a porté et qui portera encore plus haut les couleurs nationales dans les compétitions internationales, dans tous les coins du monde. Il est temps de soutenir d’avantage toutes ces associations et de leur accorder plus d’intérêts, car elles ont la lourde tâche de préparer les futurs citoyens et futurs ambassadeurs de l’Algérie dans les festivités sportives internationales.

Farid A.

Partager