La distribution d’eau en question

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“Hormis les villages d’El Mechta, Ath Sellam et Ath Amar Ouzeggane, qui s’approvisionnent exclusivement à partir de fontaines publiques, tous les autres villages de la commune disposent d’un réseau public d’eau potable”, nous a fait savoir, M. Ibaliden, le premier magistrat de la commune d’Ighram. Dans cette circonscription rurale qui compte une dizaine de villages éparpillés sur une vaste étendue montagneuse, la desserte d’eau alterne le bon et le franchement médiocre. Elle est en général caractérisée par une variabilité inter-saisonnière avec un déficit plus marqué en été. “Nous avons enregistré ces dernières années une amélioration sensible de la disponibilité de l’eau. A part l’été, pendant lequel il y une forte tendance à la pénurie, le reste de l’année personne n’a eu à se plaindre, en dehors des pannes affectant le réseau”, rapporte Smaïl M. du village Laâzib Oulahdir, désagrément crée par les fuites à répétition affectant un réseau vétuste. “On n’arrête pas de souder”, fait remarquer le P/APC, en laissant entendre qu’il faut des moyens autrement plus consistants que les maigres subsides dont dispose la collectivité locale, réduite à réaliser des opérations de rafistolage. Mais l’APC a, selon l’édile, d’autres chats à fouetter, en l’occurrence, le problème lié au non recouvrement des créances AEP. “Le problème qui date de l’année 1999 a été aggravé en 2005 suite à l’éclatement des compteurs d’eau causé par l’épisode neigeux”, rappelle un élu local. “Nous avons vraiment adressé aux abonnés récalcitrants des avis de paiement assortis d’échéanciers de règlement des factures puis des mises en demeure”, déplore le staff municipal qui n’écarte pas l’éventualité de recourir aux coupures pour contraindre les mauvais payeurs à s’acquitter de leurs redevances.

N. Maouche

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