Dans la cour de la cité des 60 Logements Djouahra, les agents de Sonelgaz en mission sur les lieux se rapprochèrent, puis désignèrent l’état lamentable caractérisant le lieu d’intervention.
Ceux-ci avaient déplacé avec eux une équipe d’ouvriers, prévus aux tâches de creusements et autre poses de câbles, nécessaires à l’exécution du branchement des 20 logements LSL à partir du transformateur implanté à la cité Djouahri.
Seulement, les sociétaires de l’entreprise ne pouvaient pas s’y mettre à la minute même en besogne, du fait d’un envahissement de l’espace par des ordures, barrant même la porte d’accès vers la loge de Sonelgaz.
Alors, comme ils ne pouvaient pas remettre à plus tard l’opération, un recours à l’effectif maison était la seule alternative, laquelle corvée de nettoyage pour qu’elle soit bien menée, se plaint le chef d’équipe “va nécessiter un temps identique à celui qu’on épuisait en intervenant sur tout un réseau d’une localité”. Celui-ci, les nerfs à bout, le front ruisselant de sueur sous l’effet des chaleurs caniculaires qui sévissent en ce moment, désigne du doigt un coin : “Pourquoi ne déposent-ils pas leurs ordures là bas, pourquoi là spécialement devant le transformateur” ?
Ceci est anormal, il craint qu’un jour une personne de la cité décide sans réfléchir d’incinérer les détritus de toutes sortes, une maladresse avertit-il “qui va plonger une bonne partie de la ville dans le noir, et cela pour longtemps”.
Heureusement, des faits à risque de ce type n’ont jamais été signalés à la cité de 60 Logements Djouahri, laquelle ne mérite pas qu’on lui colle injustement des qualificatifs qui iront droit toucher à son “amour-propre”.
Surtout, lorsqu’on sait qu’il n’existe pas l’ombre d’une benne à ordures à l’intérieur ou à l’extérieur du hay, où les locataires sont parfois contraints de les garder chez eux de longs moments jusqu’au passage des éboueurs.
A. Chérif