Un “taxieur” clandestin, originaire du village d’Azou vient de laisser sa vie, au lieu dit Chemakh, à un kilomètre de Aïn El-Hammam-ville, sur la route reliant cette dernière à Larbaâ Nath Irathen.
C’est vers six heures du matin que des citoyens, de passage vers le marché hebdomadaire ont découvert le corps de la victime gisant dans une mare de sang, à l’intérieur de son véhicule. A sept heures, le corps n’avait pas encore été évacué par les éléments de la Protection civile, arrivés sur les lieux, en même temps que les services de sécurité. Bien que les premiers éléments de l’enquête ne soient pas divulgués, il ressort, d’après des sources sûres, que le décès du chaffeur était causée par une balle qui lui avait transpercé le cou. Par ailleurs, sur la portière gauche du véhicule immobilisé sur le bas-côté de la route, nous avons relevé un impact d’un projectile alors que, selon des témoins, plusieurs balles pleines, avaient été ramassées sur les lieux du drame.
H. I., âgé de soixante et un an et père d’un garçon de quinze ans, était connu pour être le plus ancien chauffeur de taxi de la région.
De situation modeste, il exerçait son métier jusque tard dans la nuit, sillonnant les routes autant que le lui permettait sa vieille voiture.
La nouvelle a vite fait le tour des villages, plongeant la région dans la consternation. Notons que c’est la seconde fois, en deux ans, qu’un chauffeur de taxi est assassiné, dans la daïra de Aïn El-Hammam alors que des agressions pour vol se sont multipliées.
A. O. T
