La mendicité, un phénomène nouveau

Partager

A l’instar des autres villes de la wilaya, Aomar-gare connaît un afflux considérable de mendiants de sexes et d’âges différents. Accompagnées de leurs progénitures qui répètent un refrain de phrases, les femmes mendiantes savent elles aussi tirer quelques sous des poches des fidèles à leur sortie de la mosquée, d’autres pluss ou mal vêtus, demandent l’aumône d’un air timide soit parce qu’ils sont dans un besoin absolu soit pour qu’ils donnent l’impression d’être des gens pauvres. L’un, tenant une ordonnance datant de plusieurs mois prie les gens à l’aider pour acheter le(s) médicament (s) pour soigner sa maladie chronique, l’autre demande une quête pour regagner sa ville sous prétexte d’une panne d’argent… Le phénomène nouveau est que certains mendients par la pratique du porte à porte. On sonne ou on frappe à la porte et dès l’ouverture, on est devant un mendiant une femme ou un adolescent de 15 à 16 ans, qui demandent l’aumône. Le plus frappant, le mendiant refuse toute offrande (semoule, pain, huile…) mais exige de l’argent. Est-ce une façon de s’enrichir en douceur ou tout simplement, il s’agit d’un métier, d’une profession rénumérée ?

A. Bouzaidi

Partager