Sit-in des enseignants contractuels aujourd’hui

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Le bureau national des enseignants contractuels envisage encore une fois, de tenir un rassemblement devant la direction générale de l’éducation de la wilaya de Blida.

La convocation de sept membres du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec) par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed ne semble en aucun cas les en dissuader. «Nous ne comptons pas faire un pas en arrière jusqu’à satisfaction totale de notre plate-forme de revendications», a indiqué Mme Meriem Maârouf, représentante du Cnec, contacté au téléphone.

Suite à ces convocations, les membres du Cnec, faut-il le rappeler, ont sur le coup réagi en lançant un appel à la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) pour les aider à déposer plainte contre les éléments de la police. A titre de rappel, le ministère de l’Education nationale avait reçu les représentants du bureau national des enseignants contractuels, et leur avait promis de régler leurs problèmes. En ce qui concerne le problème des salaires impayés, la représentante du Cnec a fait savoir que ce problème n’a pas été encore réglé. Pour illustrer ces propos, elle a cité l’exemple de la wilaya de Tizi-Ouzou où les enseignants contractuels n’ont pas perçu leurs salaires depuis trois ans, alors que ceux de la wilaya de Béjaïa ne l’ont pas été depuis maintenant deux ans et ceux des autres wilayas depuis un an. «Devant cet état de fait et afin de faire pression sur les pouvoirs publics, le Cnec a prévu d’organiser un série de sit-in, dans différentes wilayas du pays, notamment à lTizi-Ouzou, Béjaïa, Chlef, Msila et Mostaganem…», a précisé encore Mme Maârouf. Les membres du Cnec promettent de radicaliser leur mouvement au cas où la tutelle ne satisferait pas leurs doléances. «Un rassemblement national sera probablement tenu avant le mois de ramadan», a affirmé Mme Maârouf. Rappelons que cela fait plus de deux ans que les enseignants contractuels dénoncent le refus du ministère de les titulariser, alors qu’ils exercent le métier depuis plusieurs années. Près de 16 ans pour certains.

La plate-forme des revendications de

30 000 enseignants contractuels s’articule autour de «l’intégration des enseignants contractuels employés avant le 31 décembre de l’année en cours, de l’intégration de ceux qui ont exercé une année d’emploi et enfin de la réintégration des enseignants contractuels exclus abusivement.»

Lemya Ouchenir

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