Indisponibilité de celle du mouton depuis 1 an

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Après s’être assuré que la viande congelée importée principalement d’Argentine, et d’Europe était une denrée Hallal, le citoyen de Aomar a commencé à en acheter chaque fois que sa bourse le lui permettait.

Certes, comparé au produit rouge local venant d’abattages récents, disposant de plusieurs boucheries à Aomar, celle-ci ne se commercialise pas autant, du fait de l’existence que d’un seul point de vente, lequel active dans l’un des locaux de l’ex-Souk El Fellah.

Une place qui a connu les prix pratiqués sur la marchandise depuis son introduction à Aomar, y compris ceux connus de 390, et 440 DA/kg affichés respectivement sur la viande ordinaire, et le Biftecks, depuis quelques années, jusqu’à ce début août, où signale le gérant du magasin “le prix de la viande congelée ordinaire a été relevée à 460 DA, et celle du bifteck à 550 DA, soit une application d’une nouvelle taxe de 17%”. Une revue à la hausse était apparue selon lui “dès l’entrée en vigueur de la loi des finances complémentaire”.

Des nouveaux textes traduisant la préoccupation de l’exécutif devant la montée en flèche des importations enregistrées à la fin du 1er semestre 2009 et ses retombées négatives sur la production nationale, et la nécessité de la stimuler en multipliant comme dans cette branche d’activité les cheptels existants.

Toutefois, cette révision vers le haut n’a pas influé sur le rythme habituel des ventes, les clients achètent même à ce coût, cependant note le vendeur “la viande de mouton congelée n’est pas disponible à Aomar, et cela depuis l’an passé” expliquant “l’importateur approvisionnant la localité n’en ramène plus”. Dommage qu’on ne dispose pas de la viande ovine à Aomar, car se désole le commerçant “Des salles des fêtes me passent des commandes de 40, et 50 kg de viande de bœuf chaque week-end, et cherchent après celle du mouton aussi”. Un recours à celle-ci, quoique par petites quantités, permet aux familles célèbrant des fêtes, explique t-il “de répondre aux arrivées inattendues d’invités”.

A. Chérif

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