L’ex-receveur de l’agence postale de Ouled Rached vient d’être mis en liberté provisoire en début de cette semaine, avons-nous appris de sources sûres. Pour rappel, ce fonctionnaire d’Algérie-Poste avait été mis en détention le 20 juin dernier, suite à une action en justice entreprise par sa tutelle, la direction d’Algérie-Poste de Bouira en l’occurrence. L’affaire remonte au mois de juin, lorsque les inspecteurs de l’administration d’Algérie-Poste, en mission de routine au niveau du l’agence postale de Ouled Rached, avaient découvert un trou de près de 127 millions de centimes dans les comptes de l’agence. La direction d’Algérie-Poste, et après avoir suspendu le receveur de ses fonctions, avait entrepris une action en justice contre le mis en cause. Suite à quoi, une instruction judiciaire sera ouverte par le procureur de la République près le tribunal de Bouira qui décidera de la mise en détention du receveur. Incarcéré depuis près d’un mois, le fonctionnaire vient tout juste d’être remis en liberté provisoire.
A signaler qu’au lendemain de l’éclatement de cette affaire, la population de Ouled Rached s’était mobilisée pour soutenir ce fonctionnaire dont la conduite était jugée irréprochable par les citoyens de la commune. Une pétition avait été alors lancée à travers la localité, et ce, en signe de solidarité et de soutien avec l’ex-receveur. Il est utile de signaler que la direction d’Algérie-Poste vient tout juste en ce début du mois d’août de suspendre le receveur de l’agence postale de Thameur, dans la commune d’El-Esnam, à la suite de la découverte, par les inspecteurs d’Algérie-Poste, d’un trou s’élevant à près de 200 millions de centimes. Ce même receveur fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires par sa direction. Dans la commune de Djabahia, un autre receveur de poste avait, lui, écopé au début du mois de juillet d’une peine de trois ans de prison ferme et de 200 000 DA d’amende. Cette affaire remonte au 17 mai dernier lorsque la commission d’enquête de contrôle et d’inspection avait découvert un trou de 290 millions de centimes.
D. M.