Prolifération de décharges sauvages

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Ni les plaques annonçant “décharge interdite” ni encore moins les diverses campagnes de sensibilisation menées ici et là ne découragent des inconscients à jeter leurs ordures n’importe où sans se soucier des dangers et des décors hideux qu’ils créent. “Va-t-on mettre un gendarme, un militaire ou un policier derrière chaque citoyen pour éviter la création de décharges sauvages ?” nous a répondu une source locale au sujet de tous ces détritus qu’on voit partout.

S’il y a lieu d’évoquer toutes ces décharges, nous nous intéressons plus précisément au tronçon de la RN 25 en allant de Draâ El Mizan à Tizi Ouzou, entre la station d’épuration et l’intersection vers la station de traitement des eaux du barrage. A cet endroit, on compte pas moins de quatre dépotoirs où ne cessent d’atterrir des quantités énormes de gravats, d’ordures ménagères et autres déchets ferreux à telle enseigne qu’ils débordent sur les accotements.

Même si un parapet a été placé dans l’un de ces endroits, des tracteurs de passage et même des véhicules continuent à déverser le contenu de leurs sachets. Si le décor est l’un des plus désolants à cet endroit non loin d’un cours d’eau, les odeurs nauséabondes qui s’y dégagent constituent des désagréments aussi bien pour les usagers de cet axe routier que pour les habitants de la cité située à quelques mètres de la dite la cité du barrage. “Là, il ne faut pas encore dire que la faute incombe aux services d’hygiène qui n’assurent pas la collecte d’ordures, mais plutôt à l’incivisme des uns et des autres. Il faut sévèrement sanctionner les contrevenants”, a estimé un élu à l’APC. Ceci étant, à voir le comportement irresponsable et irréfléchi de certaines personnes, il y a lieu de s’inquiéter sur le devenir de l’environnement dans nos régions. Donc, il n’est pas facile d’arriver à éradiquer ces dépotoirs si une réglementation sévère et cœrcitive ne voit pas le jour. En définitive, il faudrait tout un arsenal de lois à même de contrecarrer tous les comportements néfastes à l’image de ce laxisme observé dans de nombreux endroits de toute la wilaya où les fossés sont devenus des réceptacles aux canettes de bière et autres sachets. La sonnette d’alarme est tirée, il faut passer à l’action.

Amar Ouramdane

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