La ZAC intéresse de nombreux investisseurs

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La zone d’activité récemment créée au sud de Beni Mansour sur 150 ha suscite l’intérêt de nombreux investisseurs régionaux. Selon Ali Maïdouche, un élu de l’APC de Boudjellil chargé du dossier,qu’ une douzaine d’investisseurs s’est déjà manifestée pour émettre leur intention d’y investir.

L’élu qui a multiplié les contacts pour convaincre du bien fondé pour ces investisseurs potentiels que de fructifier leurs capitaux dans cette commune en mal de développement, affirme avoir remis des fiches techniques du projet dont l’issue dépend du nombre d’investisseurs retenus. “Nous avons reçu une douzaine d’industriels lesquels ont affiché leur enthousiasme à investir au niveau de la ZAC de Beni Mansour”, a indiqué notre source avec une note d’optimisme. Et de donner plus d’informations chemin faisant : “Il y a entre autres Chikhoune, un industriel de renom qui aurait l’intention de créer un entrepôt de produits énergétiques d’envergure”. Et d’ajouter : “Ce projet à lui seul pourrait générer une centaine d’emplois directs”.

Le chargé du dossier annonce d’autres activités industrielles qui vont à coups sûr sortir toute la région de sa torpeur et participer à la résorption du chômage autant à travers la commune de Boudjellil qu’au niveau des communes limitrophes (Ighil Ali, Ath Rzine).

Il parle de créneaux sidérurgiques et agroalimentaires lesquels constitueraient, entre autres activités projetées, d’importantes sources fiscales à la commune de Boudjellil laquelle a toujours manqué de capitaux pour prendre en charge ses ambitions développementales pour peu que l’on puisse obtenir assez d’investisseurs pour que l’Etat daigne accorder un budget de viabilisation destiné à donner les moyens techniques aux investisseurs de mener à bien leurs missions respectives. En outre, il faut mettre l’accent sur les efforts de l’APC planchant sur l’obtention d’un plus grand nombre d’investissements et attelée encore à dissuader des investisseurs à renoncer même à leur intention de s’établir ailleurs à BBA ou M’sila par exemple, pour redonner la vie à la région jusque-là recelant d’imposantes potentialités économiques restées en jachère.

Dans leur argumentaire, les élus mettent en avant les atouts stratégiques naturels : les voies de communication promettant un acheminement sûr et facile des futurs produits industriels vers d’autres régions du pays.

On peut se targuer de citer la pénétrante autoroutière qui traverse la commune de Boudjellil sur 15 km, la voie ferrée reliant l’est du pays via l’important carrefour ferroviaire de Beni Mansour, l’accès proche à la RN 5 par le village de Metchik où on prévoit un pont terrestre pour désenclaver définitivement les habitants coincés par Oued Amarigh en période des crues.

Il y a aussi l’apport précieux qu’on attribue au CW42 lequel permet de rallier l’Est ou le Centre par le recours à la RN 5, Béjaïa et Jijel, en empruntant la RN 26. Autre avantage et pas des moindres qui pourrait encourager les industriels à jeter leur dévolu sur la ZAC de Beni Mansour : le projet retenu d’un port sec sur l’enceinte de la zone en question et grâce auquel on se propose pour objectif le désengorgement du port de Béjaïa. Le dernier mot revient à ces investisseurs qu’on a presque déjà convaincus.

C’est, dit-on, l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière de Sétif, chargée du suivi, qui demandera, si tout va pour le mieux, au ministère de l’Industrie de dégager une enveloppe pour la viabilisation de la zone industrielle en projet.

Z. Z.

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