La carotte, à titre d’exemple, qui se vendait à 20 DA le kilo il y a à peine quelques jours, a atteint les 80 DA, la salade était cédée hier au même prix, la courgette à 70 DA, la pomme de terre était affichée à 45 DA.
En somme, tout était hors de prix. Idem pour les viandes qui n’étaient pas également épargnées par cette hausse des prix vertigineuse. La viande rouge était ainsi affichée à 720 DA le kilo et le poulet à 380 DA, l’unité. Cela dit, malgré cette flambée, force est de constater que le marché était inondé à Tizi-Ouzou. “On ne recule décidément devant rien”, dira un citoyen puisque en dépit de ces prix qui ne cessent d’augmenter, on continue à s’approvisionner. “Surtout qu’on ne dit pas que la vie est chère”, ironise un sexagénaire qui explique cette hausse des prix par cette forte demande. Une demande qui ne s’est pas estompée avec l’entrée en vigueur du mois qu’on appréhendait.Quoi qu’il en soit, Tizi-Ouzou aura vécu un premier jour de ramadan plutôt calme, dans la mesure où il coïncide avec le week-end. La chaleur était aussi au rendez-vous, par conséquent beaucoup de gens ont préféré “respecté” cette première journée en restant chez eux que de s’aventurer dehors. La soif était, en effet, aux aguets, gare à celui qui se trouverait à l’extérieur dans cette journée où le thermomètre a frolé les 40°.
“Sincèrement, j’ai toujours appréhendé le jeûne durant le mois d’août. C’est la première fois que je le fais en cette période de l’année et j’avoue que cela s’annonce plutôt difficile”, nous dit un jeune homme d’une quarantaine d’années. On sait pas de quoi sera faite la soirée, mais Tizi-Ouzou a passé une journée ordinaire, hier. Une journée marquée, notamment par la cherté et la chaleur.
M. O. B.