La dégradation de la RN 26 dans certaines localités a rendu depuis temps, ce trafic routier difficile voire même impossible par moments où le raz le bol des citoyens s’exprime dans la rue, seul moyen pour se faire entendre. Le premier blocage de la circulation automobile presque quotidien se forme à la sortie est de la ville de Tazmalt, et ce de part et d’autre du passage à niveau gardé du lieudit “Maisonnette” qui a certes bénéficié de travaux de réfection mais pour une petite durée seulement puisqu’il se trouve dans un état lamentable. A cela, s’ajoute la mise en place de ralentisseurs d’une manière anarchique et non espacés au point où même l’évacuation d’un malade devient très risquée dans ces cas là. En plus des files interminables qui se forment le long de la RN 26 en raison de ces dos-d’âne, ceci n’est pas sans pénaliser les voyageurs qui empruntent la route pour se rendre à leur travail ou rentrer chez eux. Parmi eux, Tarik Djerrada, un commerçant exerçant à Béjaïa pour qui la “RN 26 est devenue depuis quelques temps un enfer pour ses usagers d’où il m’est arrivé de faire 50 minutes de la trémie de Guendouza à la ZAC de Taharacht et cela sans compter la fermeture totale de cet axe lors des différentes protestations citoyennes” dira-t-il non sans regrets. Devant cette situation qui ne cesse de pénaliser les citoyens et cela à l’approche du mois sacré, de la rentrée sociale et scolaire avec leurs divers lots de problèmes auxquels s’ajouteront à une conjoncture des plus défavorables par rapport aux attentes d’une société livrée à elle-même sans aucune prise en charge réelle et sérieuse de ses doléances.
Achiou Lahlou