Absence remarquée de l’infirmier

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Il n’y a pas que le manque de personnel qui fait, que la salle de soins de Lakrarib ne fonctionne pas comme elle devrait l’être, une autre raison à cette piètre prestation est citée par les villageois. Lakrarib qui compterait 5 000 habitants selon quelques habitants avant la décennie d’insécurité, a été contrainte, évoque aâmi Benyoucef “à protéger ses édifices et sa population pour mettre fin aux départs massifs vers des lieux plus sécurisés”. C’est ainsi qu’il a été jugé impératif, continue-t-il “à faire appel aux éléments de la garde communale”, qu’on a cru bon de placer, précise-t-il “sur le toit de l’établissement sanitaire, d’où ils dominent presque l’ensemble de la localité”. Seulement, comme notre éducation puise ses fondements de la religion musulmane, les hommes et femmes y appartenant restent toujours jaloux l’un de l’autre, aucun “regard intéressé” ne doit se poser sur chacun des deux formant le couple uni, des attitudes compréhensibles en milieu berbère musulman où toutefois, note le villageois “on a remarqué le refus de la gent féminine de fréquenter la salle de soins”. Puis, comme ce sexe dominant de la société algérienne ne sollicite pas les lieux et sachant que c’est de ce côté que s’exprime le plus la demande en matières de soins, l’employé affecté pour la circonstance, explique-t-il “a fini par se sentir inutile et a préféré offrir ses services ailleurs”. Après cela, l’absence d’un infirmier dans une localité isolée située à plus de 30 km de Aomar, a fait objet de réclamations de la part de la population, laquelle ajoute le concerné “a proposé l’envoi d’un infirmier pour prendre en charge au moins les hommes”. Donc, actuellement, il n’y a pas d’infirmier qui intervient à Lakrarib, une satisfaction cependant, signale aâmi Benyoucef “sur la partie arrière de la salle de soins, on est en train de construire un Siège pour les gardes communaux”.

A. Chérif

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