Un programme riche et varié à la Maison de la culture

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Tous les genres de musique seront représentés, puisqu’en plus du kabyle et du chaâbi qui prennent la part de lion, il y a lieu de mentionner le Gnaoui, le rap, les variétés algéroises et le moderne. Le programme englobe aussi des représentations théâtrales des monologues et des projections de films pratiquement tous les jours à 16 heures dans la petite salle de la Maison de la culture.

La Maison de la culture a innové cette année en présentant une troupe de clowns et de marionnettistes à l’hôpital Khellil Amrane et à l’enfance assistée de la DAS pour apporter un peu de gaieté dans le cœur des enfants en difficulté. L’autre innovation précise Benbaba Mohamed, directeur de la Maison de la culture, en présence de la chanteuse

Lili Soltane, qui exprime toute sa joie de se produire devant le public de Béjaïa et de l’idole des jeunes, le sympathique et talentueux chanteur chaâbi H’sinou Oued Ghir, est que cette année, chaque soirée est dédiée à une personnalité du monde culturel et artistique de la wilaya de Béjaïa.

Avant de répondre à nos questions, le directeur de la Maison de la culture a tenu à souligner qu’en matière de musique et de chansons, le public de Béjaïa est très connaisseur et exigeant et a un esprit critique constructif.

Ce qui encourage les artistes à se surpasser et à produire des spectacles de qualités.

La Dépêche de Kabylie : Quels sont les objectifs visés lors de l’élaboration du programme du ramadhan ?

Mohamed Benbaba : Notre souci majeur lors de l’élaboration de programme du ramadhan a été de toucher toutes les tranches d’âges du grand public et la palette des artistes est à même de répondre à tous les goûts des spectateurs que ce soit en matière d’audio, de théâtre ou de musique. Le concepteur du programme s’est surtout efforcé de répondre aussi bien aux vœux des familles qui viennent à la Maison de la culture pour écouter tranquillement leur chanteur préféré qu’aux jeunes pleins d’énergie qui cherchent surtout à danser et à chanter.

Le programme comprend des soirées musicales ou théâtrales, des projections de films et même des séances pour enfants. Ces deux dernières activités ne sont pas forcément “spéciales ramadhan”.

Les séances pour enfants sont une pincée de sel que l’on a ajouté pour apporter plus de saveur au programme. Il y a des enfants malades dans les hôpitaux et ceux qui n’ont personne dans la DAS.

Et ce qu’il y a de plus merveilleux en ce mois de ramadhan, parallèlement au programme des activités culturelles des adultes, c’est d’apporter un rayon de lumière dans le cœur des enfants défavorisés.

Dans la liste des chanteurs, on remarque qu’à part trois ou quatre du terroir, le reste est constitué de chanteurs amateurs, quel en est votre commentaire ?

C’est clair. Bon nombre de chanteurs amateurs sont méconnus, mais certains sont appréciés par le public, ils sont là pour affûter leurs armes et apprendre. En ce qui concerne les vedettes, elles sont là pour apporter un plus au spectacle.

Certains chanteurs se produisent dans la grande salle alors que d’autres n’ont droit qu’à l’esplanade, à l’extérieur. Peut-on savoir sur quelle base vous vous referez pour attribuer l’un ou l’autre espace aux chanteurs ?

Il y a des chanteurs qu’on aime écouter dans un silence presque religieux.

A ceux-là, on leur a attribué la grande salle. C’est d’ailleurs, des familles qui y viennent. Il y a des chanteurs qui aiment le contact direct avec le public qui est généralement constitué de jeunes qui aiment danser au rythme de la musique. Chaque spectacle a sa spécificité. Les espaces sont attribués en fonction du genre de spectacles.

Finalement la grande salle, durant tout le mois de ramadhan, ne sera ouverte que 3 ou 4 fois, à l’occasion de la venue de grandes stars tels Abdelkader Chaou ou Saloua. Est-ce que ce n’est pas dans le souci de préserver la grande salle ?

C’est vrai que nous tenons à préserver la grande salle de toutes sortes de dégradation, mais je vous répète que c’est le genre du spectacle qui détermine le choix de l’espace à attribuer aux chanteurs.

Entretien réalisé par B. Mouhoub

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