Le quartier d’Aït Ali, dans le village d’Aït L’hadj Ali semble être oublié par le développement. Les habitants sont privés par ce programme d‘alimentation en eau potable. Ils voient avec tristesse cette situation, sachant que cette denrée est disponible dans d’autres quartiers.
En effet, les habitants d’Aït Ali font face quotidiennement au problème du manque en eau potable ainsi depuis plusieurs mois, l’eau ne coule dans les robinets que quelques heures (4 heures) par semaine. “Notre quartier souffre de la pénurie en eau potable, et ce depuis longtemps. Nous sommes privés d’une commodité importante, surtout en cette période d’été…”, dira Ama Belhadjal, résidant dans ce quartier. Cet état de fait est provoqué par la capacité limitée du château qui alimente le village où la conduite est vétuste.
C’est le mois du Ramadhan, c’est la canicule… dit-on. Les habitants dudit quartier s’insurgent contre cet état de fait, et n’ont pas trouvé mieux pour s’approvisionner de ce liquide précieux que de recourir à l’achat des citernes qu’ils payent à plus de 800 DA l’unité. Ils se voient ainsi obligés d’avoir recours aux méthodes les plus anciennes dignes du siècle passé, pour achemine l’eau depuis les sources naturelles et des puits les plus proches.
“Quand le village n’était pas alimenté, on ressentait moins la différence avec les autres quartiers mais maintenant que l’eau pénètre dans nos maisons on se sent frustrés”, ajoute le même habitant. Pourtant, ces habitants ont à maintes reprises réclamé auprès des services de l’ADE local (Ouadhias), mais jusqu’à aujourd’hui, rien n’est encore résolu et les réclamations demeurent vaines.
Mouloud Zerbout