Au temps où l’infrastructure médicale de Aomar n’était encore qu’une salle de soins, elle s’était déjà dotée d’un laboratoire d’analyses médicales.
Rares sont en effet les localités à travers tout Bouira comme Aomar en 93/94, qui étaient équipées de tout le matériel nécessaire pour effectuer sur place les bilans sanguins.
Aomar, vers laquelle affluaient alors des demandeurs de toutes parts, notamment d’El Madjen, Kallous et Lakrarib, fuyant les prix pratiqués par les établissements privés, avait acquis ces dotations en équipements lesquels, affirme un cadre de la DJS “avaient rendu de fiefs services dans la région, avant qu’ils ne soient transférés”. Aomar, à cette époque non seulement a bénéficié du matériel approprié, mais elle disposait aussi de plusieurs laborantins dont la plupart, note celui-ci “sont résidants et natifs de Aomar”.
Mais avec l’éloignement de la cellule familiale à Aomar, dont celle de nos cadres moyens de la santé, ces derniers comme tous leurs semblables ajoute mon interlocuteur “attendaient qu’une occasion de la nature d’une acquisition d’un logement de fonction s’offre à eux”. Alors, en 1993, la polyclinique de Kadiria qui manquait de personnel qualifié pour assurer la bonne tenue d’un laboratoire d’analyses médicales, a offert à ces techniciens de la santé des logements de fonction, ceux-ci explique le fonctionnaire de la DJS “ont été mutés en même temps qu’a été déplacé le matériel du labo”.
La polyclinique de Aomar qui a accédé à ce statut l’an passé, a besoin de tous ces moyens pour prendre en charge ses habitants qui seraient de l’ordre de 10 000 âmes.
A. C.