Malgré toutes les assurances données aux citoyens de la région quant à son ouverture, le lycée de la commune d’Aït Yahia qui devait être fin prêt pour la rentrée scolaire prochaine ne sera, finalement, livré qu’à partir du mois d’octobre, apprend-on de sources locales. Certains affirment même que le retard serait plus important, remettant ainsi l’ouverture de l’établissement à l’année prochaine.
Ce qui ne manque pas d’inquiéter les parents et leurs enfants qui ne sont pas encore fixés sur le lieu de leur scolarité. Si le rendez-vous de septembre est raté, ce qui est très probable, ils n’auront d’autre choix que de continuer à fréquenter les lycées de Aïn El Hammam, avec tous les désagréments (éloignement, transport, etc.) que cela comporte.
Quand bien même la structure serait livrée au mois d’octobre, il faudrait l’équiper dans l’urgence en matériel et la doter de personnel pédagogique et de service nécessaire à son fonctionnement. Ce qui demanderait beaucoup de temps, sachant que cette structure conçue pour 1 300 élèves dont trois cents internes, doit disposer d’un bloc internat, de cuisines et d’un réfectoire. A moins que l’on décide de la réceptionner partiellement et de faire prendre le train en marche, aux enfants, ce qui ne sera pas une surprise.
Un parent d’élève qui habite Thaqqaats idhebbalen, le lieu d’implantation de cet établissement du secondaire, nous dit qu’il suit l’évolution du chantier au jour le jour, dans l’espoir de le voir achever avant la rentrée pour y envoyer ses enfants. “Ce sera tout juste pour l’année prochaine”, affirme-t-il. “Si des mesures avaient été prises, au lieu de faire des discours, les choses auraient évolué autrement”, ajoute-t-il. Rappelons que, l’an dernier, des assurances quant à l’achèvement des travaux avant le mois de mai passé, avaient été données aux responsables locaux qui effectuaient une visite, en compagnie du comité technique. Il est peut être dit que pour avoir un lycée, la population d’Aït Yahia attendra encore une année.
A. O. T.