Gagner n’est pas dominer

Partager

En effet, après avoir dominé toute la première mi-temps, confirmée par trois réalisations successives en tout juste 15 minutes, concrétisées par Flissi, un baroudeur, à la 30’ de jeu (1-0), puis par Sidali, à la 38’ (2-0) et encore le même Flissi, à la 45’ de jeu (3-0), les gars de Ali Kadri ont baissé considérablement le rythme à la reprise du second half.

Ils laisseront la quasi-totalité du terrain à leurs hôtes oranais, drivés par Benouakli, qui prennent ainsi la décision du jeu et du ballon.

A la 55’, Badis, un attaquant de marque, réussit à tromper le keeper kabyle (3-1). Galvanisés par cette réalisation, les jeunots de Benouakli continuèrent à dominer leurs vis-à-vis kabyles qui se contentaient de défendre “l’encourageant” résultat, alors qu’ils auraient pu aggraver ce score lors de plusieurs contres astucieux et judicieux pour tuer le match par minimum de 4-2, score encore plus “rassurant“.

Mais cédant le terrain dangereusement, c’est leurs hôtes qui remontent à chaque fois en menant une offensive tous azimuts, avant d’inscrire un second joli but (3-2) à la 80’ de jeu, un but de Kada, l’infatigable milieu du MCO.

Le réveil momentané des Kabyles après ce second but de leurs adversaires du jour, ne donnera rien, malgré des percées par deux fois de Flissi, qui se fait, par inattention, subtiliser la balle par des défenseurs oranais, qui, pourtant, montaient souvent en attaque. Mais le temps réglementaire voulait que le 3-2 resta intact, avant que l’homme en noir ne siffla la fin du match, avec un semblant de soulagement des 22 acteurs, visiblement épuisés, certainement beaucoup par l’effet Ramadhan, en cette journée d’une chaleur torride, que par le jeu. L’on peut dire que les Oranais ont raté de peu l’égalisation qu’ils auraient pu avoir s’ils avaient augmenté de peu le rythme de leur domination en 2ème mi-temps. Quoi qu’il en soit, c’est un beau match quand même marqué d’un bon arbitrage, et du fair-play, cette valeur importante et vitale dans tout match de football, en ces temps notamment où souvent le spectacle du beau jeu pend sa vacance pour laisser place à celui de la répréhension dans la plupart de nos stades. Puissent les supporters, dirigeants et joueurs s’y appliquer pour que le football en sortirait triomphant, comme ce vendredi après midi, au 1er novembre de Tizi Ouzou.

Antar Boufatis

Partager