Vers des actions radicales

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A noter que le SETE a donné un ultimatum à la direction de l’éducation d’ici la fin du mois d’octobre prochain pour assainir définitivement les situations financières pendantes, et répondre par la même occasion à toutes les exigences des travailleurs.

Cette décision a été prise lors de sa session ordinaire tenue le 3 septembre dernier qui avait à l’ordre du jour la situation qui prévaut dans le secteur et la rentrée scolaire 2009-2010, lit-on dans le communiqué parvenu, hier, à notre rédaction.

Cet organe syndical se dit ne pas comprendre comment les promesses, à maintes fois renouvelées, concernant l’agence comptable tant demandée, sont resté à ce jour lettre morte.

Il se pose la question à cet effet «de savoir qui appréhende une telle agence comptable dans le secteur de l’éducation dans la wilaya, alors qu’elle est fonctionnelle au niveau d’autres secteurs à l’image du CHU et de l’université», a indiqué la même source. Les revendications du conseil du SETE/UGTA s’articulent autour de : «La mise en place de cette agence comptable, l’installation d’une commission ad-hoc qui aura la charge des arrières de salaires et autres indemnités, l’assainissement de la direction de l’éducation avec la nomination de véritables responsables, l’implication du partenaire à la gestion des surnombres et la suppression des postes, ainsi que l’élaboration et le respect du calendrier périodique avec le partenaire social».

Ce syndicat exige également que des sanctions soient prises à l’endroit des responsables fautifs avec la même célérité que celles prises à l’endroit de simples travailleurs.

Le conseil du SETE interpelle le ministre pour la création d’un poste de comptable spécifique aux directions de l’éducation à l’effet d’éviter le refus de prendre en charge le service paie au niveau de ces directions.

Par ailleurs, et au plan pédagogique, ledit conseil exhorte le ministre à réviser le volume horaire journalier imposé par la nouvelle circulaire qui, selon le syndicat, ne semble pas avoir pris en considération la région berbérophone pour n’avoir pas tenu compte du volume horaire de l’enseignement de tamazight (trois heures obligatoire) dans ces régions.

«Une telle omission génère d’ores et déjà un certain nombre de désagréments et une surcharge de travail pour les enfants», a conclu le communiqué.

Lemya Ouchenir

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