Commerce à la sauce zlabia

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Comme à chaque mois de Ramadhan, on assiste a la même scène à Sidi Aïch.

Comme partout ailleurs, plusieurs commerces changeant d’activités au vu et au su des responsables du commerce qui n’arrivent plus à maîtriser une situation qui n’a que trop duré.

Pourtant, selon les instructions et directives contenues dans le code du commerce, toute modification ou non conformité de l’activité commerciale avec le registre du commerce est passible de sévères sanctions.

Les services concernés, à savoir la Direction du commerce, les fraudes et les services de contrôle des prix ainsi que les services d’hygiène, gardent ainsi, de l’avis de tous, le silence, n’agissant pas fermement envers ceux qui profitent de ce mois pour multiplier leurs gains de l’année.

A Sidi Aïch, plusieurs locaux ont changé d’activité, passant de l’alimentation générale, du café du coin à la préparation et vente de la zlabia.

Plusieurs points de ventes nouveaux ont vu le jour et cela en plus des gens du métier, à savoir les Tunisiens qui sont là à Sidi Aïch, dominants, sans être inquiétés.

De plus, fait-on remarquer, “l’hygiène laisse beaucoup à désirer alors que les prix pratiqués, à savoir 180 DA le kilo, sont très élevés par rapport aux produits proposés les prix ont doublé comparativement à ceux pratiqués l’année dernière”. Parallèlement, au marché de la ville qui ne désemplit pas toute la journée on assiste à un autre phénomène encore plus dangereux.

Certains commerçants en profitent pour exposer des produits périmés ou bien proches de la péremption, comme les fromages, les yaourts et autres produits en conserve.

Le risque d’intoxication alimentaire reste ainsi grand. “Mais le comble dans tout ça, fait remarquer ce jeune étudiant en médecine, c’est que les consommateurs prennent eux-mêmes des risques énormes en ne vérifiant pas la date sur les emballages”.

D’un autre côté, une anarchie règne au centre-ville chaque après-midi où les petits revendeurs occupaient carrément la chaussée avec leur marchandise exposé en plein rue au vu de tout le monde.

Les embouteillages également font souffrir les usagers de l’avenue du 1er Novembre : on gare n’importe où et n’importe comment, d’ailleurs presque tous les après-midi de ce mois de Ramadhan une bagarre éclate du côté des 4 chemins.

Samy H.

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