»Je prépare un nouveau single en hommage à notre équipe nationale de football »

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La Dépêche de Kabylie : Parlez- nous de vos débuts dans la chanson ?

Kamel Zaïdi : J’ai commencé déjà à chanter quand jétais élève à l’école primaire, je me souviens à l’époque, mon instituteur m’invitait chaque jour, 10 mn avant la fin du cours sur l’estrade pour chanter une chanson en accapella, et la 1re chanson que j’ai interprétée devant mes camarades de classe c’était  » d’Aghrib our zagragh labhar  » de Lounis Aït Menguellet, peu après, j’ai commencé à toucher à l’instrument de guitare en plastique pour enfants débutants. L’amour et l’envie s’accroissent et j’ai continué à chanter au CEM et au lycee à chaque occasion de fête jusqu’à l’âge de 20 ans. A la fin de mon Service national, j’ai intégré le conservatoire de Béjaïa, avec certains camarades de cette école, on a formé un petit orchestre pour la musique chaâbie, et on a commencé à animer des soirées pour fêtes, mariages, galas etc…

Quel est l’artiste qui t’a inspiré parmi les chanteurs kabyles ?

Il y’a plusieurs artistes qui m’ont fait aimer la chanson et l’envie de chanter, à l’exemple de Slimane Azem, Cherif Kheddam, Akli Yahyatten, Kaci Abejaoui, et d’autres piliers de la chanson kabyle.

Combien d’albums avez-vous sur le marché ?

J’ai un seul album sur le marché qui est ici en France « Ay’ ithbir ». Dommage, il n’est pas encore sorti en Algérie, pour cela, j’ai déjà entamé des contacts avec certains éditeurs en Algérie, si on arrive à s’entendre on le mettra sur le marché algérien dans un proche avenir.

Que représente pour vous le chant chaâbi et kabyle ?

Certes, j’ai éprouvé une grand passion pour ces chants, je les écoute et interprète avec beaucoup d’émotions et de plaisir. Pour moi la musique de ces chants est comme l’air qu’on respire, ils font partie de ma vie quotidienne, et j’ai beaucoup de respect pour les chants kabyles et chaâbis, parce qu’ils ont contribué d’une manière très significative à mon éducation et la formation de ma jeunesse et ce qui me fait rappeler beaucoup de belles choses de mon enfance et de mon adolescence.

Parlez-nous un peu de l’album  » Ay Ithbir  » ?

D’abord, la plupart de mes titres de l’album ont été composés dès mon arrivée en France en 2002. Le reste, comme le single « l’immigré » est composé et enregistré en 2007 à l’occasion de l’approche des élections présidentielles françaises.

Par contre, le 2eme titre  » jsmb « j’ai rendu hommage à l’équipe de Béjaïa et c’était spontané, composé et enregistré juste quelques jours avant le coup d’envoi de la finale de la Coupe d’Algérie, dans lequel j’ai auguré à sa victoire ‘et Dieu merci, elle a gagné la coupe et c’est ce qui m’a donné l’envie et l’encouragement pour enregistrer les autres titres qui ont donné naissance à cet album au début 2009(dont le single).

l’album “Ay Ithbir » que j’ai dédié à ma mère et toutes les mères d’émigrés, et dans lequel j’ai exprimé mes sentiments d’amour,de nostalgie et de tristesse, ithbir c’est l’oiseau que j’ai choisi pour envoyer ce message aux mères et aux êtres chers en général qui vivent loin de nous.

Vos projets dans l’avenir ?

D’abord, il y a un petit projet qui sera bientôt réalisé inch Allah, c’est un nouveau single en hommage pour notre équipe nationale de foot qui a consenti tant d’effort pour se qualifier en Coupe du monde et Coupe d’Afrique.il y a aussi le concert de la soirée du chaâbi algérien et kabyle qui se déroulera le 12 septembre à Beauvais que je vais animer avec mes amis avec beaucoup de motivation et de plaisir, il y a aussi d’autres projets en vue, et je préfère en parler au moment opportun.

Un mot pour votre public en Kabylie ?

D’abord, je remercie beaucoup toute l’équipe de la Dépêche de Kabylie pour cet entretien, longue vie à votre quotidien. Franchement, mon public kabyle me manque énormément et je le salue au passage, on a vraiment un public formidable. Mon grand souhait est de me produire dans un proche avenir sur scène face à ce public qui m’est très cher et que j’adore beaucoup.

O. Sait

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