L’APC des Ouadhias bloquée par le FLN !

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Cette derniere, gérée par un exécutif FLN en cohabitation avec les deux élus indépendants, se retrouve dans l’impasse après qu’un élu FLN a rejoint le groupe de l’opposition formée dorénavant par les trois élus du FFS, un élu du RCD et un autre du FLN. Ce dernier groupe, a, pour rappel, rejeté l’ordre du jour proposé par l’exécutif, à savoir l’approbation du budget supplémentaire ainsi que le marché de la bibliothèque et l’approbation du plan de gestion relatif au recrutement d’une trentaine d’ouvriers. Ce rejet s’est fait durant les trois séances de délibération ce qui qui est synonyme, selon le code communal, de blocage automatique de l’assemblée. La sortie de crise de cette derniere est plus que jamais entre les mains du wali de Tizi-Ozuou qui pourra bientôt intervenir pour débloquer la situation en léguant au maire un pouvoir de substitution provisoire avant de le transférer a l’autorité locale représentée par le chef de daïra.

La mouhafadha FLN impérissable ?

L’APC des Ouadhias paye donc la crise interne qui couve au FLN. Ce dernier qui traverse l’un de ses pires moments à Tizi-Ouzou n’arrivera même pas à régler une situation de blocage dûe à une mésentente entre élus FLN. Car si l’opposition est dans son droit de jouer toutes les cartes qui se présentent – et c’est totalement légitime – il n’est pas normal de voir un conflit interne au FLN bloquer toute une commune. Certains observateurs de la scène locale se posent la question de connaître le degré d’influence dont disposent les responsables locaux FLN à Tizi-Ouzou, sinon comment une situation aussi paradoxale que celle vecue par l’APC de Ouadhias peut-elle perdurer. “On a soutenu le P/APC et on n’a pas sanctionné l’élu rentré en dissidence, c’est aberrant !”, s’insurge un militant du FLN à Tizi-Ouzou. Selon des sources sûres, le mouhafedh FLN s’est pourtant déplacé à Ouadhias où il s’est réuni avec l’élu en question sans que cela aboutisse à quelque chose dans les 2 réunions qui ont eu lieu au chef-lieu de daira. “Qu’attend la mouhafadha pour sévir ?” s’interroge un autre militant. Cependant, les échos qui nous sont parvenus de la maison FLN à Tizi-Ouzou estiment qu’il s’agirait d’une sanction infligée au P/APC de Ouadhias et qui ne dit pas son nom. C’est, paraît-il la position de ce dernier, nommé directeur de campagne du président dans sa localité qui aurait soulevé l’ire du mouhafedh. Ce dernier n’aurait pas, en plus apprécié l’ambition du P/APC de Ouadhias de se porter candidat aux sénatoriales dont les primaires sont prévues pour les prochaines semaines. Le jeu du “ni-ni” de neutralité que prône la mouhafadha du FLN est justement un moyen de faire pression sur le P/APC pour qu’il se rétracte. Ce dernier fléchira-t-il devant la terrible pression exercée sur lui ? L’avenir nous le dira.

A. Z.

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