«C’est l’expérience qui m’a appris à écrire»

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Autodidacte, il s’est découvert un don, celui d’écrire, et dés lors, Mohamed Boussadi s’est mis à narrer ses expériences de la vie.

Auteur de quatre romans, dont deux sont disponibles sur le marché, car son nouveau roman le sera sous peu, il se consacre aux récits sociaux, où il greffe son regard «d’écolier de la vie» sur ses écrits pleins de vie et d’images.

Du haut de ses 72 ans, Dda Mohamed se livre à nous dans ce bref entretien.

La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?

Mohamed Boussadi : Je m’appelle Mohamed Boussadi, je suis écrivain autodidacte. Je suis né au moins fe juin 1938. C’est tout ce que je peux dire, car il est difficile de parler de soi-même.

Peut-on avoir un résumé de votre nouveau roman, «Descente aux enfers» ?

Ce nouvel livre est une fiction qui est greffée sur des réalités qui se sont produites entre 1986 et 1995, sur dix ans environ, en Algérie. Je raconte dans l’ensemble ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu et lu dans les journaux.

Les personnages sont pratiquement fictifs, mis à part quelques uns, dont je parle sans pour autant citer les noms bien sûr. Pour évoquer toutes les choses qui se sont produites, j’ai fait parler ces gens-là.

Donc, grosso modo, vous avez traité des sujets sociaux, politiques…

Pas tout à fait politiques, mais plutôt sociaux. J’ai voulu que les autres sachent que l’Algérien n’est pas belliqueux ; Il est, au contraire, tolérant. Quant on le met dans de bonnes conditions, il est sympathique, comme tous nos jeunes.

Si non, c’est votre première œuvre littéraire?

Non ! C’est mon quatrième. A vrai dire, l’ANEP en a publié un seul en 2002. Pour rappel, je suis venu voir votre journal qui a publié un article le concernant, et le deuxième attend son tour de publication. Je ne sais pas pourquoi il n’a pas été édité depuis, mais je pense que c’est à cause de ces livres. Peut être que ceux qui l’ont lu à l’époque ont pas été attirés.

Chacun à sa façon de voir et c’est cela la démocratie. Peut être aussi que le livre n’est pas dans la ligne éditoriale souhaitée. Mais je souhaite tout de même qu’il soit édité, surtout que j’avais signé le contrat, il y’a de cela sept ans.

Un mot pour la fin ?

Je souhaite que mon livre ait une bonne critique de la part des spécialistes, et pour cela, je compte sur les journalistes qui sont par ailleurs très gentils. C’est par l’expérience que j’ai appris à écrire, car je n’ai pas fais de grandes écoles, mais le fait d’être autodidacte et avec toutes mes expériences, je me suis découvert la possibilité d’écrire et je me suis mis à le faire à partir de 1995.

Propos recueillis par

M. Mouloudj

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