Dans une déclaration distribuée, à Aïn El-Hammam, vendredi dans la soirée, le FFS informe “l’opinion publique que les autorités de daïra d’Aïn El-Hammam ont tenté de refuser la réception de la déclaration “signifiant un refus” de tenir une conférence débat… sous le motif qu’aucune activité politique ne doit se tenir la nuit après dix-neuf heures”, lit-on dans le tract qui nous a été remis.
Finalement, l’autorisation fut accordée “grâce à l’insistance et à la vigilance des militants”. Considérant que “les autorités de daïra prennent en otage la pratique politique et la liberté d’expression garanties par la loi fondamentale en vigueur”, le FFS dénonce cette attitude dont les auteurs ne mesurent pas “les conséquences qui peuvent en découler”. Dans la même déclaration, le plus vieux parti d’opposition ajoute que “l’argument avancé n’est qu’un moyen de maquiller le projet de faire abdiquer l’opposition dans ce pays”. Le reste du texte s’attaque au pouvoir et ses “méthodes d’interdiction, de mépris…” qui “demeurent le moyen exclusif de régulation politique”. Notons que la conférence animée par Karim Tabou s’est tenue à l’heure et au jour prévus par les organisateurs.
A. O. T.