Ecoliers en danger

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“Nous avons attiré l’attention de tous depuis maintenant près de huit ans sur deux dangers qui guettent nos enfants”, nous a déclaré un parent d’élève dont le fils est scolarisé à l’école primaire dite Ouest de Draâ El Mizan et plus précisément au quartier dit l’abattoir. Notre interlocuteur nous cite alors les deux situations. La première concerne ces câbles électriques survolant le grillage dudit établissement utilisés par les squatteurs des logements situés non loin de là. “Si par hasard un câble est dénudé et qu’un élève le touche, ce sera une catastrophe. Si pour le moment aucun malheur n’est à signaler, le danger y plane toujours. Quant au deuxième problème, il s’agit de l’absence de ralentisseurs sur cette route qui monte au collège dit CEM nouveau”. “En plus des élèves du primaire, il y a des centaines de collégiens qui fréquentent cette route. Il faudrait placer des ralentisseurs afin d’éviter des accidents. Il y en a eu déjà par le passé. Nous saisissons cette occasion pour interpeller les autorités à régler ces deux situations”, a ajouté ce parent d’élève.

D’ailleurs, depuis l’implantation de quatre “dos d’âne” comme on désigne communément ces ralentisseurs sur la RN 68 dite route d’Alger, le nombre d’accidents y a diminué alors que dans le passé, une fillette a été fauchée au niveau du CFPA Krim Saïd. “Il a fallu faire des mains et des pieds pour qu’on nous écoute. Donc, on doit insister pour arracher cette revendication”, nous a dit un autre parent d’élève. Certes, des automobilistes conscients se plaignent quand ils passent au-dessus de ces ralentisseurs que d’aucuns assimilent à des dos de chameau, mais c’est la seule solution qui force les chauffards à lever le pied de l’accélérateur. “A quand donc ces ralentisseurs ?”, s’interroge-t-on.

Amar Ouramdanes

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