l Des ordures ménagères éparpillées sur les bordures de la route, et même à l’intérieur des villages, telles sont les images désolantes qui caractérisent nos villages ces dernières années.En l’absence de décharges publiques aménagées selon les normes, loin de la population, afin de préserver la santé publique, surtout en été où il y a risque d’épidémies, les dépotoirs sauvages prennent de l’ampleur dans le milieu rural. Généralement, les lieux propices pour les décharges sont les ravins, on ignorant complètement qu’en période d’hiver ces ordures seront emportées par les eaux vers la vallée de la Soummam, cette dernière en l’occurrence est devenue une décharge, où la pollution a atteint son paroxysme, sans oublier l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces lieux. Au village Aït Chetla, le dépotoir est situé au cœur du village à quelques mètres du centre de santé. Celui de Tiliouacadi, sis non loin de la poste et proche des habitations, en plus du désagrément que cela occasionne aux citoyens, il donne une mauvaise image de ce village à vocation commerciale. A Souk-Oufella (chef-lieu) et à quelques mètres du siège de l’APC, même scène, des chiens errants traînant autour de ces ordures, même si une plaque a été placée portant la mention “décharge interdite”. Tout ça ne sont que des exemples car dans chaque village, il y a des cas similaires. A cet effet, les autorités locales sont interpellées afin de trouver une solution à ce phénomène, bien sûr avec la coopération des citoyens, les premiers concernés.
Karima Rili
