Sur la base d’indications fournies par leurs agents de liaison, et qui s’ajoutent sans nul doute aux aveux soutirés à deux autres redditionnistes de l’ex-GSPC, les forces combinées de sécurité ont déclenché, hier, une opération de ratissage dans les maquis situés à mi-chemin d’El Kerma (ex-Figuier) et Zemmouri.
En coordination avec le commandement local de la gendarmerie nationale, des renforts de l’ANP ont fait mouvement, ce mardi, vers les zones montagneuses de Benyounès et Zaâtra.
Ces maquis sont fortement suspectés actuellement, de servir de base de repli aux serriates sanguinaires d’El Arkam.
Aucune information n’a filtré encore sur cet énième redéploiement militaire dans ladite contrée.
Mais l’objectif est toujours clair : déloger morts ou vifs les terroristes, après localisation de leurs tanières.
Cela peut se faire, à court terme, a-t-on commenté. D’autant que les services spéciaux de sécurité viennent de démanteler d’autres réseaux de la horde sanguinaire traquée, à la suite de la capture d’un terroriste, il y a dix jours au village agricole voisin d’El Quaria. Avant-hier encore, il y eut l’arrestation de trois autres individus fortement soupçonnés d’appartenance à un réseau islamiste, dans la commune de Zemmouri. Pas moins de cinq filières clandestines de l’ex-GSPC ont été démantelées, depuis janvier 2009 à l’est de Boumerdès.
Privées de leur soutien, les hordes sanguinaires locales ou ce qui en reste seraient incessamment exterminées, avait affirmé, à Zemmouri, il y a trois mois, le directeur général de la sûreté natinale en l’occurrence Ali Tounsi.
Salim Haddou