Le patron du groupe Cévital a soulevé un autre problème relatif à l’activité portuaire auquel son groupe est confronté. Des ports très exigus et même saturés, cela constitue un vrai ralentissement pour l’activité commerciale, voire l’activité économique. Selon le P-DG du groupe Cévital, l’Algérie ne dispose que de ports secondaires. Ce qui fait que pour acheminer ou recevoir une marchandise n’est pas une mince affaire. Hormis les dépenses faramineuses, il y a également le facteur temps. “Il est très essentiel dans l’activité commerciale de respecter les délais d’acheminement de la marchandise”, souligne t-il. La compétitivité d’une entreprise se mesure, selon l’interlocuteur sur le plan international. Aujourd’hui, ajoute Issad Rebrab “le groupe Cévital a fait un énorme progrès concernant l’activité industrielle en Algérie”. Pour lui, “le pays recèle des potentialités énormes pour l’investissement dans les différents secteurs. Afin de booster l’économie nationale, le boss, du groupe Cévital relève cinq points essentiels. Plusieurs facteurs importants tels que la veille stratégique, l’étude de marché devant déterminer un créneau porteur avec forte valeur ajoutée. Le choix de la haute technologie, l’investissement dans le choix des hommes, leur formation et la transmission des compétences ainsi qu’un dimensionnement adéquat du projet”, car souligne-t-il, “pour être compétitif au niveau international, la taille de l’investissement est importante mais le facteur humain en est le maillon essentiel”. Le souci du groupe réside aujourd’hui, selon l’orateur dans la richesse humaine. L’homme d’affaires qui a investi dans plusieurs domaines, s’étonne que ses entreprises souffrant d’un manque de cadres qui peuvent assurer la gestion de ses entreprises. Pour cela, il compte davantage intensifier les formations professionnelles à l’égard des employés. Il convient de rappeler que son groupe a procédé à la signature de différentes conventions avec des universités française et canadienne afin de combler ce déficit en matière humaine, “notre entreprise a même fait appel à des cadres étrangers afin d’assurer la tâche d’un côté, et pour que nos cadres puissent profiter de leur savoir-faire” a-t-il avoué. Un investissement promoteur a suggéré le conférencier, réside dans le fait de mesurer ses faiblesses et ses forces. “Il est impossible de réussir si l’entreprise n’est pas transparente”, ajoute l’orateur. Au moment où la concurrence est devenue féroce, l’homme d’affaires estime que les faibles n’ont pas leur place devant cette marchandise qui envahisse les marchés internationaux.
A. Slimani