L’école du centre évacuée

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Afin de ne pas mettre en danger la vie des enfants, la direction de l’éducation de Tizi Ouzou, en concertation avec les autorités locales, a procédé à l’évacuation d’urgence, de l’école du centre-ville de Aïn El Hammam.

Les lézardes, apparues sur les murs, depuis l’an dernier, se seraient, semble-t-il, aggravées, au point d’inquiéter le personnel de l’établissement qui aurait saisi les autorités de tutelle. Les rapports du CTC de Tizi Ouzou et des services techniques locaux ne souffrent d’aucune ambiguïté.

Dès le mois de juin, ils ont attiré l’attention sur l’état de l’établissement qui ne permet pas d’accueillir des élèves, en toute sécurité.

Cependant, la décision de fermeture a tout de même, fait réagir les parents qui ne comprennent pas que la période des vacances scolaires n’ait pas été mise à profit pour entamer des travaux de confortement. Le père d’un petit garçon, habitant le bâtiment mitoyen de l’école ne cache pas sa colère contre les responsables qui ne donnent pas l’impression “d’accorder beaucoup d’importance au secteur éducatif. Sachant que les bâtiments doivent subir des travaux de réhabilitation, les autorités auraient dû prendre leur disposition avant la rentrée”. Ce qui, en effet, aurait évité bien des déboires aux parents, contraints de changer leurs habitudes en fonction de l’affectation de leurs enfants.

Les élèves se retrouvent, en ce moment, dispatchés, à plus de quarante par classe, dans l’école de la ville et dans celle de Akkar, à un kilomètre plus loin. Des conditions peu enviables particulièrement pour les enfants de cinquième année.

Il semblerait que “l’exode” ne durerait pas plus d’un mois, a-t-on assuré les parents. “Une affirmation à laquelle personne n’accorde de crédit”, affirme ce parent qui s’appuie sur la mauvaise expérience vécue, dans des conditions similaires, par les élèves de l’école de la nouvelle ville.

Ces derniers, déplacés, “pour quelques mois”, leur avait-on promis à l’époque, y sont restés à l’école d’Aït Mellal, près de deux ans.

Espérons que cette fois, les chantiers ne dureront pas plus que de raison.

A. O. T.

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