La maison de jeunes d’Iferhounène, dans la wilaya de Tizi Ouzou, vient de mettre fin à un riche programme ramadanesque.
Des activités culturelles, entre théâtre et chant, qui ont drainé des centaines de gens venus de diverses communes de la daïra, d’Illiltène, d’Imsouhal et d’Iferhounène. Une occasion aussi pour le mouvement associatif de la région de retrouver le souffle, en présentant leur activités. Les soirées s’étalaient jusqu’à une heure tardive de la nuit, ramenant des moments de convivialité entre jeunes, sous fond d’un rire partagé. En effet, les pièces de théâtre, présentées par les associations des villages Bouidel, Igfilen, Aït Aissa Ouyahia, Zoubga, Tizit, Aït Atsou, Tirrourda, Lemssela, Ikhdachen ainsi que par des comédiens et poètes venus des villages, notamment pour présenter des monologues, à l’égard de Naït Hamou Amara, Ben Youcef Nacira pour un montagne poétique, de Chrif Md Oudir, dit chamaro, et H.M. Azzdine. Ces derniers, deux jeunes d’Iferhounène qui ont fait vibrer la grande salle de la Maison de jeunes avec leur monologue, l’un intitulé “l’APC” et l’autre dit “ma prof de physique”.
En plus des spectacles, les jeunes pouvaient assister à diverse parties de jeux entres adhérents, donnant lieu à de vrais spectacles, tant les supporteurs était si nombreux, chacun voulait que son ami gagne.
Sur la table de tennis de table, l’on pouvait entendre : A gauche, à droit, non, non, non…, oui ! Toutefois le jeune directeur de cette Maison de jeunes promet d’autres soirées et activités en faveur de cette jeunesse. “Notre devoir est de réunir ces jeunes, quelquefois désœuvrés, autour de jeux et autre activités. Cela nous permet de les orienter, de réveiller leur vocation et de les accueillir au sein de notre structure”. Nous dira M. Si Hadj Mohand.
Des journées d’activités qui ont égayé le climat ramadanesque dans cette région isolée de la wilaya.
Antar Boufatis
