Dès l’indépendance, les différents gouvernements qui se sont succédés en Algérie ont fait de l’électrification du pays une priorité, notamment quand il s’agit de zones rurales. Quand les Français sont partis, en effet, peu de villages disposaient du précieux courant, symbole de la modernité et du progrès : il fallait donc déployer de gros efforts pour emmener le précieux courant partout ! Plus de quarante ans après, la quasi-totalité des zones rurales sont couvertes mais l’électricité n’est pas toujours disponible comme il se devrait ou, plutôt, comme les gens voudraient qu’elle le soit.En effet, les réseaux, vétustes ou surchargés, tombent souvent en panne, en période hivernale, à cause des intempéries, comme en période estivale, à cause de la surconsommation. Les gens des campagnes, comme ceux des villes, font fonctionner à fond les réfrigérateur, les congélateurs, les ventilateurs et, depuis quelques temps, les climatiseurs. A cela, il faut ajouter les appareils d’usage quotidien que, progrès et développement économique obligent, les gens acquièrent plus facilement : téléviseurs, moulin et hachoirs électroniques, ordinateurs…L’électricité, comme chacun sait, ce n’est pas seulement la lumière mais toute cette foule d’objets modernes qui facilitent la vie ou la rendent agréable. On comprend que les gens des campagnes supportent de moins en moins les pannes et les délestages. Comme tous les Algériens, ils ont droit à cette précieuse matière. Les zones rurales étant appelées à se développer encore plus dans les prochaines années, grâce aux programme mis actuellement en œuvre, la production nationale, le transfert et la distribution d’électricité doivent suivre, pour répondre, au prix le plus bas, aux besoins des consommateurs !
S. Aït Larba
