D’autres postes budgétaires

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Même si l’enseignement de tamazight est encore au stade de balbutiements car, faudra-t-il le redire, depuis son introduction dans le système éducatif, à titre expérimental en septembre 1995, peu de collèges sont dotés d’enseignants dans la région de Draâ El Mizan, des postes budgétaires sont accordés aux écoles primaires.

Depuis maintenant près de trois ans, il est déjà enseigné dès la quatrième année dans quelques écoles. L’année scolaire actuelle voit sa consolidation car trois postes ont été déjà désignés pour la seule commune de Draâ El Mizan.

Il nous a été aussi donné d’apprendre que même les communes voisines, à savoir Aïn Zaouia et Frikat ainsi qu’Aït Yahia Moussa ont, eux aussi, des postes. “Le problème est qu’il n’y a pas assez de licenciés en tamazight.

Contrairement aux autres matières, personne ne peut être recrutée, s’il n’est pas titulaire de cette licence”, nous dira une source proche de la Direction de l’éducation. Pour le ministre de la tutelle, c’est une condition sine qua non afin de ne pas tomber dans la généralisation hâtive.

“C’est une bonne chose d’exiger ce critère de recrutement, mais il faudrait penser au moyen d’encourager les étudiants à porter leur choix sur cette langue quitte à leur donner un présalaire ou encore à mettre à leur disposition les ITE qui ont formé l’actuel personnel pédagogique de l’enseignement primaire et moyen”, telle est la réflexion d’un pionnier de cet enseignement.

Enfin, il vaut mieux ces quelques postes que rien quand on sait qu’une année scolaire a été sacrifiée par les régions berbérophones de Kabylie durant l’année 1994-1995.

Amar Ouramdane

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