Le message de Chawki…

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Hier à la Maison de la presse, un rassemblement a été organisé en solidarité avec les journalistes décédés à la suites des pressions et du surmenage.

Dans ce sillage, la Fédération nationale des journalistes algériens tire la sonnette d’alarme après un énième décès, celui de Chawki Madani terrassé par une crise cardiaque il y a seulement quatre jours à l’hôtel El-Manar.

Dans ce contexte, le représentant de la Fédération, tout déplorant les décès de journalistes liés à la pression dans l’exercice de leur métier, a tenu à communiquer une série de revendications indispensables pour une pratique seine du journalisme.

A cet effet, la Fédération appelle à la suppression des deux articles contenus dans le code pénal incriminant le journaliste, la suppression pure et simple des peines d’emprisonnement ainsi que les amendes infligées aux journalistes pour l’exercice de leur métier. Ce rassemblement se veut une manière de clamer un statut particulier pour la presse, de revoir la grille des salaires selon les compétences, l’expérience et les capacités intellectuelles, le respect des droits du journaliste ainsi que le déblocage du fonds national de subvention au profit des journalistes qui vivent dans des conditions précaires dont la plupart n’arrivent pas à joindre les deux bouts. “La mort de notre confrère liée directement à son travail doit interpeller en premier lieu les autorités, les éditeurs, les directeurs de journaux qui exercent des pressions. Le surmenage au travail et le stress ont été fatals à neuf journalistes en seulement une année ». Le métier de journaliste est sujet à divers obstacles et difficultés (moyens dérisoires, difficultés dans l’accès à l’information, faible rémunération). Ce qui fait de ce métier noble, plus un moyen de survie plongeant le journaliste dans la versatilité.

Hacène Marbouti

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