Education nationale : c’est la grogne !

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Le secteur de l’éducation et plus particulièrement l’enseignement secondaire est en ébullition dans les différents régions du pays. La grogne est partout et la Kabylie n’est pas en reste de ce mouvement de protestation né pour dénoncer notamment le programme jugé très chargé. A Tizi, Bejaïa, Bouira, Boumerdès, mais aussi à Alger et ailleurs, il ne se passe pratiquement pas un jour sans que des manifestations et des grèves soient signalées. Telle une traînée de poudre, la protesta ne cesse de gagner du terrain mettant en désarroi le département de Benbouzid.

Hier encore, les lycéens, sont sortis dans la rue dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les manifestants qui ont battu le pavé au niveau du chef-lieu de la wilaya et à Draâ El Mizan se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur revendications à savoir, l’allègement du programme et l’aménagement de leur emploi du temps. Inutile de préciser les raisons de cette vague de protestation puisque tout le monde sait désormais où se situe le problème.

La question qui se pose et qui doit d’ailleurs tarauder les esprits des responsables du secteur, c’est surtout de savoir quoi faire pour satisfaire ces revendications sachant qu’à l’instar des lycéens de Draâ El Mizan et de Tizi-ouzou ville, la détermination est de mise chez l’ensemble des élèves soutenus, faut-il le signaler par leur parents et les enseignants. Aux dernières nouvelles le ministre a laissé la décision aux directeurs des établissements afin de réorganiser l’emploi du temps quitte à “puiser” dans l’après-midi de mardi, des décisions dans ce sens ont été prises, d’ailleurs, avons-nous appris. Mais les initiateurs de cette idée de faire école le samedi matin ou dans l’après-midi vont déchanter car cette mesure ne fait pas l’unanimité chez les lycéens, ceux de Tizi-Ouzou du moins. Ceux-ci proposent de travailler les vendredi matin.

Quoi qu’il en soit, le problème reste entier à Tizi et ailleurs malgré la prise de conscience chez les responsables qui admettent, à travers “leurs tentatives” de trouver de solutions, que les revendications des élèves sont bien légitimes, ce qui est d’ailleurs vrai. En Kabylie, les horaires de sortie des classes fixées à 17 h et 17h 30 mn posent déjà un véritable problème. Ce n’est pas encore l’hiver et les élèves rejoignent leur domicile à la tombée de la nuit car les établissement ne se trouvent pas à côté des agglomératio. La particularité démographique de la région est constituée de villages éparpillé, çà et là à travers les montagnes. Une région qui ne dispose pas aussi d’un ramassage scolaire nécessaire. C’est dire qu’avant de procéder à ces chargements d’horaire, dicté faut-il le rappeler par les obligations de se conformer au nouveau week-end, il fallait au moins à ces “petits détails qui déçoivent accompagner cette transition d’une semaine de six jours à la semaine de cinq jours.”

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